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FMI : 20 pays d’Afrique subsaharienne sont surendettés ou proches de l’être


Rédigé par le Mardi 4 Novembre 2025

Le FMI envoie un message cash sur l’Afrique subsaharienne : oui, la région tient 4,1 % de croissance en 2025, mais le socle budgétaire est fragile. Vingt pays sont surendettés ou à très haut risque, et la facture d’intérêts évince les dépenses essentielles. Où ? Sur tout le continent, avec des cas emblématiques comme le Kenya et le Nigéria. Quand ? Dès 2025–2026, période chargée en remboursements et en tensions de financement.



Le rapport décrit une résilience surprenante de la croissance, mais un mur budgétaire : les paiements d’intérêts absorbent une part grandissante des recettes, « bien au-delà » d’autres régions. Le Kenya et le Nigéria sont cités pour illustrer cet effet d’éviction : quand l’État paie ses créanciers, il coupe dans l’école, l’hôpital, l’entretien des routes.

20 pays sont déjà en surendettement ou proches d’y basculer. Et le calendrier ne pardonne pas : des échéances lourdes tombent en 2025–2026 ; à titre d’exemples cités, le Nigéria doit rembourser 2,3 Mds $ en 2025, l’Afrique du Sud 2,9 Mds $. Les rendements des obligations restent élevés, la volatilité ferme la porte des marchés à plusieurs États.

Le choc est multidimensionnel. Côté prix, l’inflation recule en médiane, mais reste ≥10 % dans environ un cinquième des pays, notamment Angola, Éthiopie, Ghana, Nigéria. Côté filet de sécurité, l’aide internationale se contracte : les aides bilatérales pourraient baisser de 16–28 % en 2025 ; dans des pays fragiles comme la République centrafricaine, le Soudan du Sud ou le Niger, la chute potentielle dépasse 10 % des recettes publiques, menaçant santé, éducation et humanitaire.

Côté devises, près d’un tiers des pays ont des réserves <3 mois d’importations (le minimum recommandé), ce qui complique l’ajustement en cas de choc. Résultat : la politique monétaire et la politique budgétaire entrent en tension. Relever les taux pour casser l’inflation ? Oui… mais cela alourdit encore la charge d’intérêts de l’État et creuse le déficit. Dilemme classique, mais redoutable.

À court terme : les budgets 2025–2026, les échéances du Nigéria et de l’Afrique du Sud, la dynamique des rendements souverains. À moyen terme : la capacité à protéger les dépenses sociales malgré l’effet d’éviction, et à reconstituer les réserves. La résilience africaine est bien réelle… si elle s’accompagne d’un réarmement budgétaire crédible. Sinon, ce sera un mirage.

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Mamadou Bilaly Coulibaly
Journaliste et étudiant malien en stage, passionné par la géopolitique, l'histoire et le sport.... En savoir plus sur cet auteur
Mardi 4 Novembre 2025

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