Alors que des chiffres alarmants circulaient sur les faillites d'entreprises au Maroc, le ministre de l'Industrie et du Commerce apporte une clarification essentielle : seulement 5 000 faillites judiciaires réelles contre des estimations exagérées de 16 000, grâce à une distinction cruciale entre faillites légales et simples radiations administratives.
Une polémique née de confusions statistiques
Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, est intervenu pour mettre fin à une polémique croissante concernant le nombre de faillites d'entreprises au Maroc. Contre des estimations circulant dans certains milieux économiques qui évoquaient jusqu'à 16 000 faillites, le ministre affirme que le nombre réel de faillites judiciairement enregistrées ne dépasse pas 5 000 dossiers. Cette divergence s'explique par une confusion fondamentale entre les véritables faillites déclarées par la justice et les simples radiations ou arrêts d'activité.
La structure particulière du tissu économique marocain explique en grande partie cette confusion statistique. Sur les quelques 650 000 entreprises inscrites à la CNSS, seulement 230 000 sont réellement actives. Les autres correspondent à des entités suspendues, gelées ou inactives qui ne peuvent en aucun cas être considérées comme des entreprises en faillite. Cette distinction est cruciale pour comprendre la dynamique réelle de l'économie marocaine et éviter des conclusions erronées sur sa santé économique.
Le ministre a tenu à replacer ces chiffres dans une perspective plus large de dynamisme entrepreneurial. Chaque année, l'économie marocaine enregistre près de 100 000 créations d'entreprises, ce qui démontre une vitalité certaine du secteur privé. La disparition de certaines structures est présentée comme un phénomène naturel dans toute économie ouverte, liée à l'évolution technologique, à la concurrence ou à la faiblesse de certains modèles économiques. Cette dynamique de création-destruction fait partie du cycle normal de renouvellement du tissu productif.
Au-delà de la clarification statistique, Ryad Mezzour a mis en avant les avancées significatives réalisées dans la réforme des marchés publics. Ces réformes visent à garantir une part plus importante des commandes aux petites et moyennes entreprises, leur offrant ainsi des débouchés stables et une meilleure intégration dans l'économie nationale. Cette politique s'inscrit dans une volonté de renforcer la compétitivité des PME et de leur donner les moyens de se développer durablement.
La réforme des délais de paiement constitue un autre chantier majeur évoqué par le ministre. Depuis l'instauration d'amendes progressives pour les entreprises retardataires, un changement significatif a été observé dans les pratiques. Initialement appliquées aux grandes entreprises, puis étendues aux moyennes entreprises, ces amendes concernent désormais toutes les entreprises dont les transactions dépassent deux millions de dirhams. Le mécanisme a été renforcé par le transfert direct des amendes au Trésor public, éliminant toute possibilité de renonciation ou de négociation.
Les résultats de cette réforme sont tangibles : près de 2 milliards de dirhams ont été collectés en un an, et les entreprises, particulièrement les plus importantes, respectent davantage les délais de paiement pour éviter des pénalités désormais incontournables. Cette mesure contribue à assainir les relations commerciales et à améliorer la trésorerie des petites entreprises souvent victimes de retards de paiement.
Le ministre a également insisté sur la nécessité de continuer à lutter contre la corruption et les pratiques déloyales qui faussent la concurrence et fragilisent les entreprises les plus vulnérables. Cette orientation politique vise à créer un environnement des affaires plus sain et plus équitable, où la réussite dépend davantage de l'innovation et de la compétitivité que de pratiques douteuses.
En définitive, l'intervention du ministre Ryad Mezzour apporte un éclairage précieux sur la réalité économique du Maroc. Au-delà des polémiques chiffrées, elle révèle une économie en transformation, où les réformes structurelles commencent à produire leurs effets et où le dynamisme entrepreneurial reste intact. La clarification apportée sur les faillites réelles permet de mieux appréhender les défis et les opportunités du tissu économique marocain.
La structure particulière du tissu économique marocain explique en grande partie cette confusion statistique. Sur les quelques 650 000 entreprises inscrites à la CNSS, seulement 230 000 sont réellement actives. Les autres correspondent à des entités suspendues, gelées ou inactives qui ne peuvent en aucun cas être considérées comme des entreprises en faillite. Cette distinction est cruciale pour comprendre la dynamique réelle de l'économie marocaine et éviter des conclusions erronées sur sa santé économique.
Le ministre a tenu à replacer ces chiffres dans une perspective plus large de dynamisme entrepreneurial. Chaque année, l'économie marocaine enregistre près de 100 000 créations d'entreprises, ce qui démontre une vitalité certaine du secteur privé. La disparition de certaines structures est présentée comme un phénomène naturel dans toute économie ouverte, liée à l'évolution technologique, à la concurrence ou à la faiblesse de certains modèles économiques. Cette dynamique de création-destruction fait partie du cycle normal de renouvellement du tissu productif.
Au-delà de la clarification statistique, Ryad Mezzour a mis en avant les avancées significatives réalisées dans la réforme des marchés publics. Ces réformes visent à garantir une part plus importante des commandes aux petites et moyennes entreprises, leur offrant ainsi des débouchés stables et une meilleure intégration dans l'économie nationale. Cette politique s'inscrit dans une volonté de renforcer la compétitivité des PME et de leur donner les moyens de se développer durablement.
La réforme des délais de paiement constitue un autre chantier majeur évoqué par le ministre. Depuis l'instauration d'amendes progressives pour les entreprises retardataires, un changement significatif a été observé dans les pratiques. Initialement appliquées aux grandes entreprises, puis étendues aux moyennes entreprises, ces amendes concernent désormais toutes les entreprises dont les transactions dépassent deux millions de dirhams. Le mécanisme a été renforcé par le transfert direct des amendes au Trésor public, éliminant toute possibilité de renonciation ou de négociation.
Les résultats de cette réforme sont tangibles : près de 2 milliards de dirhams ont été collectés en un an, et les entreprises, particulièrement les plus importantes, respectent davantage les délais de paiement pour éviter des pénalités désormais incontournables. Cette mesure contribue à assainir les relations commerciales et à améliorer la trésorerie des petites entreprises souvent victimes de retards de paiement.
Le ministre a également insisté sur la nécessité de continuer à lutter contre la corruption et les pratiques déloyales qui faussent la concurrence et fragilisent les entreprises les plus vulnérables. Cette orientation politique vise à créer un environnement des affaires plus sain et plus équitable, où la réussite dépend davantage de l'innovation et de la compétitivité que de pratiques douteuses.
En définitive, l'intervention du ministre Ryad Mezzour apporte un éclairage précieux sur la réalité économique du Maroc. Au-delà des polémiques chiffrées, elle révèle une économie en transformation, où les réformes structurelles commencent à produire leurs effets et où le dynamisme entrepreneurial reste intact. La clarification apportée sur les faillites réelles permet de mieux appréhender les défis et les opportunités du tissu économique marocain.












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