L’exercice physique contre les blessures psychiques
Lorsqu’elles ont eu accès à des roues d’exercice, les animaux ont produit davantage de neurones dans leur hippocampe et leurs symptômes se sont progressivement estompés.
Comment l’activité physique agit sur le cerveau
Les scientifiques soulignent que l’exercice favorise la neurogenèse, c’est-à-dire la naissance de nouveaux neurones. Ces nouvelles cellules interagiraient avec les réseaux de mémoire existants, modifiant les circuits liés aux souvenirs négatifs. Résultat : les souvenirs douloureux perdent en intensité émotionnelle, deviennent moins envahissants.
Des expériences de stimulation génétique ont également été menées pour accélérer artificiellement la neurogenèse. Si elles se sont révélées efficaces, elles restent moins probantes que l’effet du sport, suggérant que le mouvement joue un rôle plus global, en activant d’autres mécanismes liés à la cognition et aux émotions.
Vers de nouvelles pistes thérapeutiques ?
Ces résultats, bien qu’obtenus sur des souris, ouvrent des perspectives prometteuses pour le traitement des troubles liés à la mémoire traumatique, comme le PTSD. Des études sur l’être humain restent nécessaires, mais elles confirment une idée de plus en plus soutenue : bouger, c’est aussi soigner l’esprit.












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