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Fès 2025 : quand l’Afrique sacrée fait vibrer la capitale spirituelle


Plongez dans la 28ᵉ édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde, un hommage vibrant à l’Afrique, entre traditions, spiritualité et créations uniques.



Fès, capitale spirituelle du Maroc, s’est transformée en un véritable sanctuaire de la diversité et de la mémoire pour la 28ᵉ édition du Festival des Musiques Sacrées du Monde qui se tient jusqu'au 24 Mai. Sous le regard bienveillant de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, le festival a donné le coup d’envoi d’une semaine où l’Afrique, berceau des civilisations, est célébrée avec éclat.

Dans la cour majestueuse de la Quaraouiyine, baignée par les lumières chatoyantes des mosaïques, l’ouverture orchestrée par Alain Weber a été un moment suspendu. Habib Dembélé, conteur malien à la voix envoûtante, a guidé le public à travers un voyage spirituel mêlant rites soufis des femmes de Mayotte, tambours du Burundi, chants kassaïdes du Sénégal et danses Zaouli de Côte d’Ivoire. Une fresque vivante où chaque note, chaque mouvement semblait murmurer les histoires d’un continent riche de son héritage.

Un hommage vibrant à l’Afrique

Selon Abderrafia Zouitene, Président de la Fondation Esprit de Fès, cette édition est une ode à l’Afrique, à sa jeunesse et à son patrimoine vivant. Il déclare : « Cet hommage renforce l’ancrage du festival et du Maroc à ses racines africaines, tout en célébrant la transmission culturelle pour les générations futures. » Une vision qui résonne avec la politique du Maroc en faveur de la coopération Sud-Sud et son rôle de pont entre les cultures.

Chaque soir, les jardins de Jnan Sbil vibrent au son des traditions africaines. Le Deba des femmes de Mayotte, rituel soufi empreint de mysticisme, ou encore les Tambours du Burundi, dont les rythmes puissants semblent convoquer les éléments, transportent le public dans une transe collective. Les nuits soufies, quant à elles, offrent une communion mystique entre les confréries marocaines et ouest-africaines, prouvant que la musique sacrée transcende les frontières.

Une transmission vivante et créative

Le festival ne se contente pas de célébrer les traditions, il les réinvente. Le « Concerto pour Sokou », dialogue audacieux entre la vièle malienne et le violon occidental, ou encore la harpe ghanéenne de John Kwame Osei Korankye, témoignent d’une Afrique en pleine renaissance, où l’héritage devient source de création.

En clôture, la « Grande Nuit des Griots » promet un moment d’exception. Sous les doigts virtuoses de Ballaké Sissoko, les mémoires impériales Ashanti et Mandingue s’entrelaceront dans un concert-pèlerinage célébrant les légendes et les ancêtres.

Fès, ville des renaissances

Le Festival de Fès est aussi une expérience immersive dans les ruelles de la médina. Danses masquées, échassiers, rituels mimant les oiseaux ou les vagues de l’Océan Indien... la ville devient une scène à ciel ouvert où chaque coin de rue raconte une histoire.

Fès, jumelée à Florence, relie les grandes renaissances de l’Histoire, nous rappelant que l’art et la spiritualité sont les clés de la résilience. Dans un monde en quête de sens, cette édition du festival offre un chemin de réconciliation, un appel à s’abreuver à la source de l’âme.

Festival de Fès, musiques sacrées, Afrique, traditions, spiritualité, tambours du Burundi, nuits soufies, patrimoine, Maroc, Abderrafia Zouitene

Mardi 20 Mai 2025


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