Les préparatifs battent leur plein. Les volontaires, issus d’horizons différents (médecins, étudiants, militants associatifs et simples citoyens)n’est pas un hasard cette diversité de compétence vise une assistance humanitaire complète et sans faille. Les volontaires se réunissent pour coordonner les aspects techniques et humains du voyage notamment en suivant des formations de premier secours de sécurité et de communication mais aussi en vérifiant rigoureusement les équipements de sécurité, et les chargement des aides humanitaires de plus une coordination étroite avec les autorités tunisienne a été mise en place afin de faciliter le départ des navires.

Au-delà des sacs, médicaments et denrées collectés, l’enjeu est surtout moral : il s’agit de se préparer à affronter des conditions difficiles, une navigation longue et dangereuse et surtout l’incertitude quant à l’accueil qui sera réservé à la flottille par l’armée israélienne qui c’est montré indifférente au règles de droit international notamment en juin quand le « Madeleen » a bord duquel se trouvait mme « grita thuneberg » et bien d autres militants a été intercepter dans les eaux internationales et les membres de son équipage expulsé.

Pour tout les volontaires marocains ou autres cette traversée est une manière de traduire en acte le soutien indéfectible à la cause palestinienne sans pour autant prendre de partis politique.

Les réunions s’ouvrent souvent par des moments de recueillement et de chants engagés. La dimension spirituelle, presque rituelle, occupe une place centrale : elle soude le groupe et rappelle à chacun le sens profond de cette noble mission. De nombreuses associations, syndicats et organisations étudiantes multiplient les gestes de solidarité : collectes de fonds, campagnes de sensibilisation et envois de messages de soutien aux volontaires.

La flottille, au-delà de l’action humanitaire, devient un symbole de mobilisation collective et d’engagement citoyen.
Si l’enthousiasme est palpable, une inquiétude persiste  l’éventualité d’une interception en mer par les forces israéliennes. Les volontaires en sont conscients, mais affirment que la peur ne doit pas l’emporter sur la conviction le message universelles délivré est a leur yeux une source de motivation et de force indomptable.

Dans quelques jours, les Marocains de la flottille lèveront l’ancre non par intérêt politique mais par pur soutient et fraternité au peuple gazaoui . Leur geste, empreint de courage et de symbolisme, sera suivi de près par l’opinion publique nationale et internationale. Car au-delà des vagues et des frontières, ce départ illustre une conviction : celle qu’un peuple solidaire peut, à sa manière, briser les murs de l’isolement.

Rédigé par Yahya Acharki