Des civils pris pour cible : femmes et enfants massacrés
"Le gouvernement israélien, sous le prétexte fallacieux de la sécurité, mène une campagne de terreur contre les habitants de Gaza, transformant leurs maisons en tombes", déclare le Dr Mounir Al-Boursh, directeur général du ministère de la Santé à Gaza. Il qualifie ces frappes de "meurtres de masse" et appelle la communauté internationale à sortir de son silence complice.
Parmi les victimes, des familles entières ont été décimées. Des enfants, à peine âgés de quelques mois, ont été arrachés à la vie sous les décombres de leurs maisons. Des mères, tentant désespérément de protéger leurs enfants, ont été tuées dans des explosions qui ne laissent derrière elles que des ruines et des larmes. Ce ne sont pas des "dommages collatéraux", comme certains voudraient le faire croire. Ce sont des crimes de guerre. Ce sont des actes de barbarie perpétrés par un État qui, sous le couvert du sionisme, continue d’écraser un peuple sans défense.
"Nous n’avons nulle part où aller. Nous sommes enfermés dans cette prison à ciel ouvert qu’est Gaza", témoigne un habitant, les larmes aux yeux, après avoir perdu sa femme et ses deux enfants dans une frappe nocturne. "Ils disent que nous sommes des terroristes, mais ce sont eux qui tuent nos enfants."
Les hôpitaux de Gaza, déjà exsangues après des années de blocus imposé par Israël, sont débordés. Les blessés affluent par centaines, mais les ressources manquent cruellement. "Nous n’avons pas assez de lits, pas assez de médicaments, pas assez de sang pour sauver les vies que nous pouvons encore sauver", alerte le Dr Al-Boursh. Il appelle les habitants de Gaza à donner leur sang, mais même cet effort collectif ne suffit pas à combler les besoins.
Le blocus israélien, qui dure depuis plus de 15 ans, empêche l’entrée de fournitures médicales essentielles. Les ambulances peinent à circuler dans les rues jonchées de gravats, et les coupures d’électricité rendent les interventions chirurgicales presque impossibles. Ce n’est pas seulement une guerre contre un territoire, c’est une guerre contre un peuple, contre son existence même.
Face à cette tragédie, le silence de la communauté internationale est assourdissant. Les condamnations molles et les appels à la "retenue" ne suffisent plus. Où sont les sanctions ? Où sont les mesures concrètes pour arrêter ces massacres ? António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a exprimé son "choc", mais cela ne ramènera pas les enfants tués. L’Irlande et les Pays-Bas ont demandé un arrêt immédiat des frappes, mais leurs voix se perdent dans le vide d’une diplomatie mondiale paralysée par la peur de froisser Israël et ses alliés.
La Turquie a été l’une des rares nations à dénoncer fermement ces actes, les qualifiant de "génocide". "Ce ne sont pas des frappes militaires, c’est une extermination", a déclaré un porte-parole du gouvernement turc. Mais ces déclarations, bien que nécessaires, ne suffisent pas. Il est temps que le monde agisse.
Le peuple palestinien, pris au piège dans cette terreur quotidienne, ne demande qu’une chose : vivre en paix. Mais comment le pourrait-il, alors que même les maisons, les écoles et les hôpitaux deviennent des cibles ? Ces attaques ne font qu’alimenter un cycle de haine et de violence, tout en détruisant toute possibilité de dialogue ou de paix durable.
Ce qui se passe à Gaza n’est pas une "opération militaire", c’est un massacre, une tentative d’effacer un peuple de la carte. La communauté internationale doit cesser de détourner le regard et agir immédiatement pour mettre fin à cette barbarie. Les vies des Palestiniens ne valent pas moins que celles des autres. Leur sang, versé chaque jour, appelle à la justice.
L’histoire jugera sévèrement ceux qui sont restés silencieux face à ces crimes. Gaza pleure, mais Gaza résiste, digne, forte, courageuse et résiliente. Et le monde ne doit jamais oublier que derrière chaque chiffre, il y a un nom, une vie, une famille brisée.












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