Lors d’une visite officielle à Laâyoune, Gérard Larcher, président du Sénat français, a déclaré que la position de la France sur le dossier du Sahara marocain relève désormais d’une "évidence". Cette déclaration, faite en présence de plusieurs hauts responsables marocains, marque un tournant dans l’approche française vis-à-vis de ce dossier sensible.

Larcher a expliqué que cette évolution est le fruit d’une "longue maturation" et reflète une reconnaissance des efforts du Maroc pour promouvoir une solution politique réaliste et durable. "Le Maroc a démontré son engagement en faveur de la paix et du développement dans ses provinces du sud. Cela ne peut être ignoré", a-t-il affirmé.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de rapprochement stratégique entre Rabat et Paris, malgré les tensions observées ces dernières années. La France, tout en restant prudente, semble aligner sa position sur celle des États-Unis et de plusieurs pays européens qui soutiennent le plan marocain d’autonomie comme solution crédible.

La visite de Gérard Larcher à Laâyoune a également été l’occasion de mettre en lumière les avancées économiques et sociales réalisées dans la région. Les projets de développement, notamment dans les domaines des infrastructures, de la santé et de l’éducation, témoignent du dynamisme des provinces du sud.

Cependant, cette évolution de la position française pourrait susciter des réactions de la part de certains acteurs régionaux, notamment l’Algérie, qui reste farouchement opposée à la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara.

En conclusion, les propos de Gérard Larcher à Laâyoune renforcent la légitimité du Maroc sur le dossier du Sahara et témoignent de l’évolution des relations franco-marocaines. Une dynamique qui pourrait avoir des répercussions positives sur les relations bilatérales et sur la stabilité de la région.