« Ziyech s’était blessé un mardi en sélection, puis a rejoué avec son club dès le samedi. Je ne l’ai pas accepté, et ma réaction a été trop rigide. Avec du recul, que j’aie eu raison ou tort n’est pas la question. J’assume ma part d’erreur. On ne peut pas évoluer durablement dans le conflit », a confié Renard.
L'ancien sélectionneur a également salué le rôle de médiateur joué par Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, qui avait organisé une rencontre entre les deux hommes à Amsterdam. « On s’est retrouvés là-bas, j’ai écouté Hakim, et en cinq minutes, le problème était résolu. Cette discussion a tout changé. Après cela, notre relation est devenue beaucoup plus saine et constructive », a-t-il ajouté.
Hervé Renard a ainsi tourné la page d’un épisode marquant de son mandat avec les Lions de l’Atlas. Il est aujourd’hui à la tête de la sélection féminine de France, après un passage notable à la tête de l’Arabie saoudite entre 2019 et 2023.