Depuis début août, Google a mis à jour sa politique de modération sur YouTube.

Objectif ? Offrir plus de “liberté d’expression” et permettre à certains contenus jugés trop “vulgaires” de rester monétisables.

Traduction : plus besoin de bip pour chaque gros mot du moment, et surtout… pas dans les 7 premières secondes de la vidéo. Oui, oui, il y a un chronomètre pour jurer proprement.

On vous voit déjà sourire : les créateurs de stand-up, de clips musicaux ou de vlogs sans filtre sont les premiers à se frotter les mains. Parce qu’entre punchlines et insultes bien placées, les bips, ça cassait un peu le flow.

Mais attention, cette souplesse a ses limites. Pas question de transformer YouTube en terrain de règlement de comptes.

Les insultes très explicites, surtout dans les titres ou miniatures, sont toujours punies d’une démonétisation (voire pire). Et pas touche aux propos haineux : ça reste la ligne rouge.

Pour certains, cette évolution est logique dans une ère où l’authenticité prime, même si elle est crue. Pour d’autres, ça sent l’escalade vers plus de clashs, de dramas, de contenus qui “buzzent” sur le dos des insultes.

On connaît tous un pote qui rêve d’ouvrir sa chaîne YouTube version “sans filtre”, ou une cousine qui raconte tout “sans se censurer” – mais qui flippait à l’idée de ne jamais être monétisée.

Avec cette nouveauté, le message est clair : sois toi-même, mais choisis bien tes mots… et ton timing.

La question reste : est-ce qu’un contenu plus libre veut dire un contenu plus créatif… ou juste plus bruyant ? À suivre.