Vendredi soir, Casablanca a vécu l’un de ces moments magiques où la musique devient un langage universel. Jazzablanca, le festival qui fait vibrer la ville depuis 18 éditions, a baissé le rideau avec un final étourdissant. Entre les racines profondes du gnawa, les mélodies envoûtantes d’Oum et l’énergie déchaînée de Macklemore, la scène d’Anfa Park s’est transformée en un véritable kaléidoscope sonore. Retour sur une soirée qui restera gravée dans les mémoires.
Le souffle du Sud : Hamid El Kasri et Mehdi Nassouli envoûtent Casa
Le souffle du Sud : Hamid El Kasri et Mehdi Nassouli envoûtent Casa
La soirée démarre avec une ambiance mystique portée par Hamid El Kasri, maître incontesté du répertoire gnawa. Sa voix rauque et profonde s’élève, accompagnée des rythmes hypnotiques du guembri et des qraqeb, plongeant le public dans une transe collective. À ses côtés, Mehdi Nassouli, jeune prodige et fidèle compagnon de route, crée une passerelle entre tradition et modernité. Ensemble, ils tissent une fusion musicale où le jazz et les sonorités gnawa se rencontrent dans une alchimie parfaite.
Mais ce n’est pas tout. Les deux maâlems sont rejoints par des artistes de renom, dont Karim Ziad, maître batteur et chef d’orchestre des ponts musicaux, et Rhani Krija, percussionniste globe-trotter ayant collaboré avec Sting. Le résultat ? Une explosion sonore où les improvisations prennent le large, transportant les spectateurs dans un voyage musical inédit. Les corps ondulent, les esprits s’élèvent, et Casa danse au rythme des ancêtres.
La surprise Oum : sensualité et spiritualité au rendez-vous
Alors que les derniers accords gnawa s’estompent, une apparition inattendue vient sublimer la scène : Oum, la diva marocaine. La chanteuse, qui avait déjà marqué le festival la veille avec un concert empreint de spiritualité, rejoint ses frères de son pour une improvisation vibrante. Sa voix, tantôt douce, tantôt puissante, épouse les volutes du guembri avec une élégance naturelle. Le public est captivé, témoin d’un moment suspendu entre le sacré et le groove.
Macklemore : le roi du hip-hop en mode Casa Style
Et puis, changement radical de vibe. La scène se métamorphose, les lumières s’intensifient, et Macklemore entre en jeu. Le rappeur américain, tête d’affiche de cette édition, débarque vêtu du maillot de l’équipe nationale marocaine, déclenchant une ovation gigantesque. Dès les premières notes de Can’t Hold Us, l’énergie est contagieuse. Macklemore saute, danse, harangue la foule, et enchaîne ses tubes légendaires comme Thrift Shop et Glorious.
Mais ce n’est pas qu’un simple show calibré. Entre deux punchlines, l’artiste exprime son amour pour le Maroc, partage des messages de paix et glisse quelques clins d’œil à la culture locale. Une performance qui transcende le hip-hop et fait vibrer Anfa Park jusqu’à la dernière note.
Jupiter & Okwess : le feu congolais pour ouvrir la soirée
Avant le bouquet final, la scène avait déjà été chauffée par Jupiter & Okwess, groupe venu tout droit de Kinshasa. Avec leurs rythmes congolais, leur funk urbain et leur énergie tribale, ils ont donné le ton d’une soirée placée sous le signe de l’universalité. Une démonstration de puissance musicale qui a préparé le public à ce marathon sonore.
Un festival qui fait battre le cœur de Casa
Dix jours durant, Jazzablanca a été bien plus qu’un festival. C’était un espace de métissage, de création, et de communion. Une édition où les frontières musicales ont été brisées, où les racines marocaines ont dialogué avec les sons du monde entier. Et si cette 18ᵉ édition s’achève, le groove, lui, ne s’arrête jamais.
Mais ce n’est pas tout. Les deux maâlems sont rejoints par des artistes de renom, dont Karim Ziad, maître batteur et chef d’orchestre des ponts musicaux, et Rhani Krija, percussionniste globe-trotter ayant collaboré avec Sting. Le résultat ? Une explosion sonore où les improvisations prennent le large, transportant les spectateurs dans un voyage musical inédit. Les corps ondulent, les esprits s’élèvent, et Casa danse au rythme des ancêtres.
La surprise Oum : sensualité et spiritualité au rendez-vous
Alors que les derniers accords gnawa s’estompent, une apparition inattendue vient sublimer la scène : Oum, la diva marocaine. La chanteuse, qui avait déjà marqué le festival la veille avec un concert empreint de spiritualité, rejoint ses frères de son pour une improvisation vibrante. Sa voix, tantôt douce, tantôt puissante, épouse les volutes du guembri avec une élégance naturelle. Le public est captivé, témoin d’un moment suspendu entre le sacré et le groove.
Macklemore : le roi du hip-hop en mode Casa Style
Et puis, changement radical de vibe. La scène se métamorphose, les lumières s’intensifient, et Macklemore entre en jeu. Le rappeur américain, tête d’affiche de cette édition, débarque vêtu du maillot de l’équipe nationale marocaine, déclenchant une ovation gigantesque. Dès les premières notes de Can’t Hold Us, l’énergie est contagieuse. Macklemore saute, danse, harangue la foule, et enchaîne ses tubes légendaires comme Thrift Shop et Glorious.
Mais ce n’est pas qu’un simple show calibré. Entre deux punchlines, l’artiste exprime son amour pour le Maroc, partage des messages de paix et glisse quelques clins d’œil à la culture locale. Une performance qui transcende le hip-hop et fait vibrer Anfa Park jusqu’à la dernière note.
Jupiter & Okwess : le feu congolais pour ouvrir la soirée
Avant le bouquet final, la scène avait déjà été chauffée par Jupiter & Okwess, groupe venu tout droit de Kinshasa. Avec leurs rythmes congolais, leur funk urbain et leur énergie tribale, ils ont donné le ton d’une soirée placée sous le signe de l’universalité. Une démonstration de puissance musicale qui a préparé le public à ce marathon sonore.
Un festival qui fait battre le cœur de Casa
Dix jours durant, Jazzablanca a été bien plus qu’un festival. C’était un espace de métissage, de création, et de communion. Une édition où les frontières musicales ont été brisées, où les racines marocaines ont dialogué avec les sons du monde entier. Et si cette 18ᵉ édition s’achève, le groove, lui, ne s’arrête jamais.












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