Ceux de par le monde qui refusaient jusqu'ici de voir la réalité en face, gagneraient en intelligence s'ils se rendaient enfin à l'évidence. La "piquante" et inédite montée des températures dans les quatres coins de la Terre est on ne peut plus explicite sur le grand bouleversement que notre planète connaît sûrement et rapidement. 

Au Maroc, le thermomètre a affiché les 11 et 12 août 2023 une température maximale de 50.4°C à Agadir et dans le Souss pour un nouveau record national absolu, l'ancien record date tout juste d'un mois, le 13 juillet, avec 49.9 degrés à Smara. Jamais le pays du soleil couchant n'avait enregistré une température aussi élevée. Le cas du Maroc et à généraliser cependant à l'ensemble des pays du pourtour méditerranéen et au-delà en Europe et en Amérique.

Et dire que selon les experts la terre ne s'est réchauffée jusqu'ici que de 1°C et que nous sommes partis pour 3°C dans un avenir proche ! Imaginez ce que cela donnera et quelles seraient les retombées sur les ressources en eau, l'agriculture, les écosystèmes... si les pouvoirs décisionnels planétaires - les puissances industrielles s'entend - ne se résignent pas enfin à prendre la chose vraiment au sérieux et cessent leur roublardise politico-affairiste. 

L'humanité commence à suffoquer avec des records de chaleur jamais atteints et ses lots de méga sécheresses, d'incendies de forêt plus récurrentes que jamais, d'acidification des océans, d'exodes... C'est l’équilibre de la vie qui est entrain d'être chamboulé présidant à de terribles scénarios des extrêmes...

Les vagues de chaleur et les inondations, jadis rarissimes, se produisent à présent à grande fréquence et la pluviométrie plus irrégulière qui en découle, combinée à la croissance démographique, pose des défis considérables en matière de sécurité alimentaire, avec ses lots de famines et d'émigration de masse. 

La lutte concrète contre le réchauffement climatique, favorisé et engendré par les émissions débridées des gaz à effet de serre, devient une urgence vitale pour l'Homme comme pour la flore et la faune. Le fléau menace à terme l’ensemble des populations mondiales et leurs ressources alimentaires, voire la civilisation humaine tout entière. Les discours sans actes concrets ne font qu'aggraver cette menace réelle et multiformes qui nargue les conventions frileuses, les déclarations creuses, les congrès et forums trompeurs, les engagements jamais respectés et les promesses de retenue rarement tenues.

Oui, les "maîtres" du monde parlementent, causent, supposent, mettent en doute et se réfugient dans un déni révoltant, alors que la Terre suffoque... et eux avec