Un cancer agressif mais potentiellement contrôlable
C’est un coup dur pour Joe Biden et un choc pour la classe politique américaine. Vendredi, les médecins ont confirmé un cancer de la prostate à un stade avancé pour l’ancien président. La maladie, détectée après des symptômes urinaires inquiétants, a atteint les os — un signe de métastase et de gravité.
Concrètement, le cancer de Biden est classé "agressif", avec un score de Gleason de 9 (sur 10). Pourtant, une petite lueur d’espoir : la tumeur semble hormono-sensible, ce qui signifie qu’un traitement à base de privation hormonale pourrait ralentir ou freiner son évolution.
À peine l’annonce tombée, les messages de soutien ont afflué. Fait rare : même Donald Trump, son grand rival, a publié un message de compassion sur les réseaux. "Nous souhaitons à Joe un rétablissement rapide et fructueux", a-t-il écrit. La vice-présidente Kamala Harris a elle aussi exprimé son soutien : "Joe et sa famille sont dans nos pensées et nos prières".
L’équipe médicale de Biden évalue les options : thérapie hormonale, radiothérapie, voire essais cliniques. Difficile de savoir s’il sera en mesure de rester actif politiquement dans les mois à venir. Cette situation relance aussi les spéculations autour de l’élection présidentielle de 2028 : qui pourrait prendre la relève du côté démocrate ?