Et si le prochain grand film d’animation ne venait pas des studios Disney ou Pixar, mais d’Indonésie ? "Jumbo", un long métrage animé signé Ryan Adriandhy Halim, fait un carton monumental dans l’archipel. Avec plus de 8 millions d’entrées et des recettes dépassant les 8 millions de dollars, ce film familial sur le harcèlement scolaire est en train de devenir une référence en Asie du Sud-Est. Mais peut-il conquérir le reste du monde ?
Un orphelin, une fée et un message universel
"Jumbo", c’est l’histoire de Don, un jeune orphelin indonésien qui se bat contre les intimidations à l’école. Sa vie bascule lorsqu’il découvre un livre d’histoires magiques et fait la rencontre d’une fée en quête de sa famille. Derrière cette intrigue simple se cache un message puissant : la résilience, le respect et l’importance d’être bienveillant envers les autres.
Le réalisateur Ryan Adriandhy Halim résume l’idée du film avec justesse : « Ce film est pour nous, pour nos enfants et pour l’enfant qui est en chacun d’entre nous. » Une phrase qui résonne dans une époque où les questions de harcèlement scolaire et de santé mentale sont plus que jamais au cœur des préoccupations.
Un orphelin, une fée et un message universel
"Jumbo", c’est l’histoire de Don, un jeune orphelin indonésien qui se bat contre les intimidations à l’école. Sa vie bascule lorsqu’il découvre un livre d’histoires magiques et fait la rencontre d’une fée en quête de sa famille. Derrière cette intrigue simple se cache un message puissant : la résilience, le respect et l’importance d’être bienveillant envers les autres.
Le réalisateur Ryan Adriandhy Halim résume l’idée du film avec justesse : « Ce film est pour nous, pour nos enfants et pour l’enfant qui est en chacun d’entre nous. » Une phrase qui résonne dans une époque où les questions de harcèlement scolaire et de santé mentale sont plus que jamais au cœur des préoccupations.
Un phénomène local qui rêve d’international
Sorti en pleine période de l’Aïd-el-Fitr, "Jumbo" a su toucher un large public, des familles aux jeunes adultes nostalgiques de leur enfance. Avec une production qui a mobilisé 400 créateurs locaux pendant 5 ans, le film s’impose comme un symbole de la montée en puissance de l’animation indonésienne.
Mais la vraie question est : peut-il dépasser les frontières culturelles ? En Asie du Sud-Est, où les valeurs et les traditions sont proches, le succès semble garanti. Le film sera bientôt distribué dans 17 pays, dont la Malaisie, Singapour et la Turquie. Mais pour le superviseur de programmation Petrus Kristianto, le défi sera ailleurs : « En Asie, cela fonctionne. Mais au-delà, il faudra voir si le public s’identifie. »
Mais la vraie question est : peut-il dépasser les frontières culturelles ? En Asie du Sud-Est, où les valeurs et les traditions sont proches, le succès semble garanti. Le film sera bientôt distribué dans 17 pays, dont la Malaisie, Singapour et la Turquie. Mais pour le superviseur de programmation Petrus Kristianto, le défi sera ailleurs : « En Asie, cela fonctionne. Mais au-delà, il faudra voir si le public s’identifie. »
Et au Maroc, ça donnerait quoi ?
Un film comme "Jumbo" pourrait-il trouver son public au Maroc ? La réponse est oui, surtout dans un contexte où les parents cherchent des alternatives aux blockbusters hollywoodiens. Avec ses thèmes universels et son ton familial, "Jumbo" aurait toute sa place dans nos salles obscures. Après tout, qui n’a jamais été touché par une histoire d’enfant qui se bat pour trouver sa place ?
Sur TikTok, on imagine déjà des hashtags comme #JumboChallenge ou #StopHarcèlement, avec des jeunes partageant leurs propres expériences. Et côté cinéphiles marocains, certains pourraient même voir dans ce film une alternative rafraîchissante aux productions américaines.
Sur TikTok, on imagine déjà des hashtags comme #JumboChallenge ou #StopHarcèlement, avec des jeunes partageant leurs propres expériences. Et côté cinéphiles marocains, certains pourraient même voir dans ce film une alternative rafraîchissante aux productions américaines.