L’ambassade s’est transformée, le temps d’une soirée, en un espace d’unité nationale et de ferveur partagée.
Sa trajectoire parle d’elle-même : docteure en langue et civilisation espagnoles, ancienne parlementaire à la Chambre des Représentants, enseignante passionnée à l’Université Hassan II, elle est le fruit d’une génération de femmes marocaines qui ont su conjuguer savoir, courage et engagement public. Née à Oujda, cette Orientale d’esprit libre a toujours défendu la place des femmes dans la sphère du pouvoir et la société de la connaissance. Depuis sa nomination comme ambassadrice au Chili, elle a donné une nouvelle vitalité à la diplomatie marocaine dans la région.
Sous sa conduite, les relations entre Rabat et Santiago se sont enrichies d’un dialogue culturel et universitaire exemplaire :
Lorsqu’elle parle du Maroc, Kenza El Ghali le fait avec une sincérité vibrante : elle y mêle l’intellect et l’émotion, la fierté et la responsabilité. Son action lors du Mondial U20 en est la plus belle illustration : elle n’a pas seulement soutenu une équipe de jeunes talents, elle a incarné une manière d’être diplomate — présente, bienveillante, et profondément attachée à la jeunesse et à l’image du pays qu’elle représente.
Ce geste d’ouverture, celui d’accueillir les supporters dans l’enceinte d’une ambassade, dépasse la symbolique du sport :
En soutenant les Lionceaux de l’Atlas jusqu’à leur victoire, elle a prouvé que la diplomatie pouvait aussi être un élan de patriotisme et de partage. Et qu’en certaines occasions, la grandeur d’une ambassadrice se mesure non pas à la solennité des discours, mais à la chaleur des gestes.
PAR RACHID BOUFOUS/FACEBOOK.COM












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