Imagine un concours mondial où les meilleurs cerveaux de moins de 20 ans planchent sur des équations qui donnent des cauchemars à Einstein. C’est l’Olympiade internationale de mathématiques (IMO).

Un truc élitiste, sérieux, sans calculatrice, sans ChatGPT, sans triche possible.

Eh bien cette année, OpenAI a osé faire participer… une IA. Et elle a cartonné. Genre, vraiment.

Le modèle expérimental d’OpenAI a résolu 5 problèmes sur 6, soit un score de 35 sur 42. Pour situer, seuls 67 humains sur 630 ont atteint ce niveau.

Pas besoin de calculette pour comprendre : cette IA se classe dans le top 10 % mondial. Et sans stresser, sans chewing-gum, sans maman qui attend dehors avec une bouteille d’eau et un bled d’œufs.

Plus fou encore : l’IA n’a pas juste "deviné" des réponses. Elle a pondu des démonstrations rigoureuses, bien structurées, façon thèse de khâgneux. Du propre, du solide. On parle ici de raisonnement logique au niveau olympique.

Alexander Wei, un chercheur chez OpenAI, résume la vibe : « Elle pense comme un humain, mais sans les fautes de frappe ni les angoisses existentielles. »

L’IMO était un peu notre dernier bastion de “cerveau pur”. Voir une machine y briller, c’est un choc.

Mais c’est aussi un miroir : si l’IA peut résoudre les équations les plus folles, nous, humains, on garde une longueur d’aveance en créativité, intuition, humour, et… survie dans un taxi bondé à 18h.

Bref, que l’IA rafle des médailles ou non, la vraie médaille, c’est celle qu’on se donne quand on réussit à déchiffrer sa facture IAM ou expliquer les fractions à son petit cousin. Et ça, ChatGPT n’a pas encore le niveau.