D’après les informations dévoilées par L’Équipe, l’OL et l’IRT négocient un accord pluriannuel axé sur la formation, le scouting et l’accompagnement méthodologique. Le deal inclurait des échanges d’entraîneurs, des stages croisés, la mise à niveau des centres de formation et un pipeline de jeunes talents identifiés au nord du Maroc. Le calendrier évoqué parle d’un lancement dès la prochaine intersaison, avec un comité de pilotage mixte pour suivre les livrables techniques et financiers.

Pour l’IRT, c’est une opportunité d’upgrader ses standards de formation, d’attirer des sponsors et de profiter d’une visibilité internationale. Pour l’OL, c’est l’accès à un vivier très compétitif, des synergies de pré-scouting et une présence sur un marché en croissance. Pour le Maroc, cela renforce l’écosystème foot: passerelles vers l’Europe, professionnalisation locale, et retombées économiques à Tanger, ville-carrefour.

L’OL a historiquement misé sur sa formation, avec une académie parmi les plus réputées d’Europe. Le Maroc, finaliste du CHAN et demi-finaliste du Mondial 2022 côté A, exporte des profils techniques recherchés. Tanger, hub logistique et démographique, aspire à structurer son club comme une marque régionale.

Du côté des supporters tangérois, l’enthousiasme est prudent : on salue la crédibilité d’un partenaire européen, tout en rappelant la nécessité de résultats sportifs rapides. À Lyon, les médias évoquent une stratégie globale d’internationalisation, après des signaux similaires en Amérique du Sud et en Asie.

À court terme, on s’attend à des camps d’été, à l’implémentation de méthodologies OL et à des essais pour jeunes joueurs. À moyen terme, l’IRT pourrait générer des transferts valorisés, moderniser son académie et stabiliser ses finances. Ce qu’on surveille ensuite: officialisation, périmètre exact du partenariat, et premiers noms de prospects partagés.