L'Union européenne devrait débloquer "en début de semaine " 50 millions d'euros d'aide à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a annoncé vendredi 1er mars la Commission européenne, avant le déblocage ultérieur de 32 millions supplémentaires.
L'Union européenne avait réclamé fin janvier un audit sur le fonctionnement de l'UNRWA, après des accusations sur la possible implication de certains de ses employés dans l'attaque du 7 octobre en Israël.
La France demande une enquête.
"Il faudra une enquête indépendante pour déterminer ce qu'il s'est passé", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, sur France Inter, après la mort annoncée par le Hamas de 112 morts et 760 blessés au cours d'une distribution d'aide alimentaire à Gaza.
Si les circonstances doivent être éclaircies, l'armée israélienne a reconnu avoir ouvert le feu.La communauté internationale s'indigne.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a dénoncé sur X un "nouveau carnage" et des morts "totalement inacceptables", tandis que les Etats-Unis ont exigé d'Israël "des réponses".
La Chine, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, l'Arabie saoudite ou encore le Qatar ont eux aussi condamné ces événements.
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence à huis clos et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est dit "choqué" et a plaidé pour "une enquête indépendante efficace".
L'espoir d'une trêve s'amoindrit. Il n'y aura "probablement" pas de trêve d'ici à lundi, a affirmé Joe Biden, après avoir dit en début de semaine qu'il espérait un cessez-le-feu d'ici au 4 mars.
Interrogé pour savoir s'il estimait que la tuerie survenue au cours de la distribution alimentaire aurait un impact sur les négociations en vue d'un cessez-le-feu, le président américain a répondu : "Je sais que ce sera le cas."Un appel à protéger les journalistes palestiniens à Gaza.
Plus de 30 médias internationaux, dont les principales agences de presse mondiales, avaient apporté jeudi leur solidarité aux journalistes palestiniens qui travaillent dans d'extrêmes difficultés à Gaza, et appelé les autorités israéliennes à "les protéger".
Avec FRANCE info