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L’élevage bridé par la faiblesse du pâturage


le Samedi 6 Janvier 2024

L’heure est au ralentissement de l’activité agricole. Cette tendance ne date pas d’aujourd’hui.



 La persistance du déficit hydrique conjugué à des températures au-dessus de la saison compromet le bon déroulement de l’actuelle campagne agricole.

Les réserves hydriques demeurent faibles. Le taux de remplissage des principaux barrages nationaux de 23,7 % au 14 décembre 2023 en est la parfaite illustration.

La même tendance fut observée au quatrième trimestre 2023.

Les données chiffrées du HCP, au titre de cette période, révèlent qu’en "variation annuelle, la valeur ajoutée agricole aurait crû de 5,2 %, au lieu de +6,9 % au premier trimestre.
Et que hors céréales, la réduction de la production végétale aurait été plus perceptible au niveau des maraîchères de saison et des cultures fruitières, affectées par une réduction des rendements : les quantités exportées des cultures auraient sensiblement diminué, notamment celles des petits légumes (-16,8 %), des tomates (-25,9 %), des fraises (-29 %) et des pastèques et melons (-61,5 %
)".

Qu’en est-il de la filière animale ?

A ce titre, le HCP signifie que l’activité de l’élevage aurait été bridée par la faiblesse du pâturage.
Au point que "la production de la viande rouge aurait continué à être, principalement, portée par le renforcement des importations des animaux vivants qui auraient bondi au dernier trimestre de l’année 2023".

Et qu’à l’inverse, l’activité du secteur avicole, tirant profit du contexte de baisse de 33,3 % des prix à l’importation du maïs, se serait redressée.

Le HCP fournit plus de données détaillant ce redressement : L’effectif du poulet de chair et des dindonneaux traité au niveau des abattoirs aurait augmenté respectivement de 10,3 % et 10 % en variations annuelles. Le tout serait accompagné par un apaisement des tensions sur les prix du poulet, ramenant leur évolution moyenne à +1,1 % au dernier trimestre de l’année 2023, au lieu de +11,6 % au cours de la même période de l’année antérieure.

À l'opposé de le HCP constate que la filière apicole bat de l’aile et que sa productivité aurait, de son côté, poursuivi son abaissement, dans un contexte de réduction des colonies d’abeilles à cause des conditions climatiques sèches ayant marqué l’été et l’automne 2023.





Samedi 6 Janvier 2024

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