L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro, déjà condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’État et placé en résidence surveillée depuis août, a été transféré samedi en détention provisoire. La décision émane de la Cour suprême, officiellement pour « garantir l’ordre public », alors qu’une veillée de soutien devait se tenir devant son domicile à Brasilia.
Reconnu coupable en septembre d’avoir dirigé une « organisation criminelle » visant à se maintenir illégalement au pouvoir après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva, Bolsonaro voyait depuis plusieurs jours la menace d’une incarcération se rapprocher. Ses avocats affirment ne pas comprendre les motifs précis de cette mesure, tout en dénonçant un risque pour sa santé, qu’ils décrivent comme « profondément affaiblie ».
Sa défense demande qu’il reste en résidence surveillée pour raisons médicales, invoquant les séquelles de l’attaque au couteau de 2018, un cancer de la peau diagnostiqué en septembre et des crises de hoquet récurrentes. Pendant ce temps, ses voies de recours restent limitées : la Cour suprême a rejeté son dernier appel, même si d’autres démarches restent possibles en début de semaine.












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