A lire ou à écouter en podcast :
L’infrastructure routière au Maroc représente un enjeu majeur tant pour le développement économique que pour la sécurité des citoyens.
Lors de l'ouverture d'un colloque national sur l'exploitation et la sécurité des routes en zones de montagne, Baraka a mis en avant l’importance des programmes d’exploitation et de sécurité routière, soutenus par un budget annuel moyen d’un milliard de dirhams sur les cinq dernières années. Cependant, au-delà de l’annonce des chiffres, une analyse critique s’impose pour évaluer l’efficacité et la pertinence de ces investissements.
Les zones montagneuses, en particulier, reçoivent une attention particulière avec des projets visant à adapter les routes aux spécificités topographiques et aux dangers inhérents à ces régions. Malgré ces efforts, la question demeure : les besoins des citoyens sont-ils réellement comblés, et la sécurité des usagers est-elle véritablement garantie ?
Pour maintenir la circulation routière, notamment en hiver avec les chutes de neige et en été face aux empiètements de sable, le ministère déploie un système humain et logistique performant. Nizar Baraka a évoqué les interventions régulières des équipes spécialisées, appuyées par plus de 900 engins de chantier et camions, dont 111 sont dédiés au déneigement. Mais ces moyens sont-ils adéquats et répartis de manière optimale pour répondre aux besoins croissants des usagers ?
Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, a ajouté que le Maroc s’est doté d’une stratégie nationale pour la sécurité routière 2017-2026, intégrant des volets spécifiques pour sécuriser les infrastructures. Malgré les avancées notables, la fréquence et la gravité des accidents de la route restent imprévisibles, notamment ceux impliquant des deux et trois roues. Cette réalité souligne la nécessité d’une réflexion approfondie sur les mécanismes innovants et les évaluations objectives des mesures prises.
Abdeljalil a insisté sur l'importance cruciale d'une infrastructure routière sécurisée, un aspect souvent négligé dans le débat public. L’espace routier doit être un espace partagé garantissant la sécurité de tous les usagers. Pour atteindre cet objectif, il est impératif de se concentrer sur des projets structurants et d’assurer une formation adéquate des ressources humaines impliquées dans les différents domaines de l’infrastructure.
Il a également souligné l’urgence de trouver des mécanismes innovants pour financer ces projets. Le renforcement des capacités des collectivités territoriales et la réalisation de partenariats sont des pistes à explorer pour surmonter les défis financiers et logistiques.
Le colloque national a mis en lumière les défis et opportunités liés à la création d’infrastructures routières plus sûres. Les débats ont porté sur la conception et l’équipement de routes indulgentes, l’exploitation routière, et la réalisation de grands chantiers en zones de montagne. Cette rencontre a permis aux experts internationaux et acteurs marocains d’échanger sur les meilleures pratiques et d’explorer les alternatives pour développer des infrastructures performantes et sécurisées.
En conclusion, bien que le Maroc investisse massivement dans ses infrastructures routières, des questions subsistent quant à l’efficacité et la gestion de ces fonds. Une approche critique et proactive est nécessaire pour garantir que ces investissements se traduisent par une amélioration tangible de la sécurité et de la qualité des routes pour tous les usagers. La route vers une infrastructure optimale est encore longue et semée d'embûches, nécessitant vigilance et adaptation continue.
Les zones montagneuses, en particulier, reçoivent une attention particulière avec des projets visant à adapter les routes aux spécificités topographiques et aux dangers inhérents à ces régions. Malgré ces efforts, la question demeure : les besoins des citoyens sont-ils réellement comblés, et la sécurité des usagers est-elle véritablement garantie ?
Pour maintenir la circulation routière, notamment en hiver avec les chutes de neige et en été face aux empiètements de sable, le ministère déploie un système humain et logistique performant. Nizar Baraka a évoqué les interventions régulières des équipes spécialisées, appuyées par plus de 900 engins de chantier et camions, dont 111 sont dédiés au déneigement. Mais ces moyens sont-ils adéquats et répartis de manière optimale pour répondre aux besoins croissants des usagers ?
Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, a ajouté que le Maroc s’est doté d’une stratégie nationale pour la sécurité routière 2017-2026, intégrant des volets spécifiques pour sécuriser les infrastructures. Malgré les avancées notables, la fréquence et la gravité des accidents de la route restent imprévisibles, notamment ceux impliquant des deux et trois roues. Cette réalité souligne la nécessité d’une réflexion approfondie sur les mécanismes innovants et les évaluations objectives des mesures prises.
Abdeljalil a insisté sur l'importance cruciale d'une infrastructure routière sécurisée, un aspect souvent négligé dans le débat public. L’espace routier doit être un espace partagé garantissant la sécurité de tous les usagers. Pour atteindre cet objectif, il est impératif de se concentrer sur des projets structurants et d’assurer une formation adéquate des ressources humaines impliquées dans les différents domaines de l’infrastructure.
Il a également souligné l’urgence de trouver des mécanismes innovants pour financer ces projets. Le renforcement des capacités des collectivités territoriales et la réalisation de partenariats sont des pistes à explorer pour surmonter les défis financiers et logistiques.
Le colloque national a mis en lumière les défis et opportunités liés à la création d’infrastructures routières plus sûres. Les débats ont porté sur la conception et l’équipement de routes indulgentes, l’exploitation routière, et la réalisation de grands chantiers en zones de montagne. Cette rencontre a permis aux experts internationaux et acteurs marocains d’échanger sur les meilleures pratiques et d’explorer les alternatives pour développer des infrastructures performantes et sécurisées.
En conclusion, bien que le Maroc investisse massivement dans ses infrastructures routières, des questions subsistent quant à l’efficacité et la gestion de ces fonds. Une approche critique et proactive est nécessaire pour garantir que ces investissements se traduisent par une amélioration tangible de la sécurité et de la qualité des routes pour tous les usagers. La route vers une infrastructure optimale est encore longue et semée d'embûches, nécessitant vigilance et adaptation continue.