Une nouvelle provocation sur fond de rivalités nucléaires
Séoul a annoncé, ce jeudi 9 mai 2025, que la Corée du Nord avait procédé au tir de plusieurs missiles balistiques en direction de la mer du Japon. Un énième épisode dans le feuilleton tendu de la péninsule coréenne, mais dont le timing, la fréquence et la portée stratégique méritent cette fois une attention accrue. Ces tirs surviennent quelques jours après des manœuvres militaires conjointes entre les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon, perçues par Pyongyang comme des actes d’hostilité directe.
L’état-major sud-coréen a précisé que les missiles avaient été lancés depuis la province de Pyongan du Nord, sans pour l’heure préciser leur portée exacte ni leur nature – de courte, moyenne ou longue portée. Mais une chose est sûre : la Corée du Nord cherche une nouvelle fois à faire monter la pression sur la scène régionale, et indirectement, mondiale.
Les analystes militaires s’accordent à dire que ces essais ne sont pas seulement une réponse aux exercices alliés. Ils constituent un message clair envoyé à l’administration américaine : Pyongyang n’a pas l’intention de se faire oublier. Alors que l’Ukraine et Gaza monopolisent l’attention internationale, Kim Jong-un semble déterminé à rappeler que l’Asie du Nord-Est demeure un foyer de tension géopolitique brûlant.
D’autant que ces lancements interviennent alors que le Japon vient d’approuver une révision budgétaire militaire sans précédent, doublant quasiment ses dépenses de défense. Ce réarmement du Japon, soutenu tacitement par les États-Unis, ravive les démons du passé colonial nippon aux yeux des Nord-Coréens, mais aussi des Chinois. Pyongyang tente donc de jouer la carte du chaos contrôlé pour déséquilibrer l’axe Washington-Séoul-Tokyo.
Malgré les sanctions internationales – qui auraient dû asphyxier le programme militaire nord-coréen – le régime de Kim Jong-un continue d’accélérer ses essais. En 2024, l’agence de presse nord-coréenne avait déjà fait état de progrès dans le développement de missiles hypersoniques et de sous-marins nucléaires. À cela s’ajoute une rhétorique toujours plus belliqueuse qui évoque une « dissuasion préventive totale ».
La communauté internationale, elle, semble désarmée. Le Conseil de sécurité de l’ONU est paralysé par les vétos russes et chinois. Le Japon et la Corée du Sud renforcent leurs capacités, mais ne peuvent à eux seuls dissuader un régime prêt à tout pour survivre.
L’état-major sud-coréen a précisé que les missiles avaient été lancés depuis la province de Pyongan du Nord, sans pour l’heure préciser leur portée exacte ni leur nature – de courte, moyenne ou longue portée. Mais une chose est sûre : la Corée du Nord cherche une nouvelle fois à faire monter la pression sur la scène régionale, et indirectement, mondiale.
Les analystes militaires s’accordent à dire que ces essais ne sont pas seulement une réponse aux exercices alliés. Ils constituent un message clair envoyé à l’administration américaine : Pyongyang n’a pas l’intention de se faire oublier. Alors que l’Ukraine et Gaza monopolisent l’attention internationale, Kim Jong-un semble déterminé à rappeler que l’Asie du Nord-Est demeure un foyer de tension géopolitique brûlant.
D’autant que ces lancements interviennent alors que le Japon vient d’approuver une révision budgétaire militaire sans précédent, doublant quasiment ses dépenses de défense. Ce réarmement du Japon, soutenu tacitement par les États-Unis, ravive les démons du passé colonial nippon aux yeux des Nord-Coréens, mais aussi des Chinois. Pyongyang tente donc de jouer la carte du chaos contrôlé pour déséquilibrer l’axe Washington-Séoul-Tokyo.
Malgré les sanctions internationales – qui auraient dû asphyxier le programme militaire nord-coréen – le régime de Kim Jong-un continue d’accélérer ses essais. En 2024, l’agence de presse nord-coréenne avait déjà fait état de progrès dans le développement de missiles hypersoniques et de sous-marins nucléaires. À cela s’ajoute une rhétorique toujours plus belliqueuse qui évoque une « dissuasion préventive totale ».
La communauté internationale, elle, semble désarmée. Le Conseil de sécurité de l’ONU est paralysé par les vétos russes et chinois. Le Japon et la Corée du Sud renforcent leurs capacités, mais ne peuvent à eux seuls dissuader un régime prêt à tout pour survivre.