Imagine une battle de chefs… version diplomatique !

Chaque année à Washington, les ambassades sortent leurs meilleures recettes pour le DC Embassy Chef Challenge, un concours qui sent bon les épices du monde entier

 Cette année, ils étaient 34 pays à se disputer les faveurs d’un jury de gourmets ultra-sélects. Au menu : des raviolis péruviens, des crevettes chinoises parfumées… et une pastilla bien de chez nous, signée par la cheffe marocaine Ilham Achmakou.

Son plat ? Une pastilla au poulet et aux amandes, croustillante à souhait, saupoudrée de sucre glace et de cannelle.

Un classique marocain qui a fait son petit effet face à des chefs venus d’Asie, d’Amérique latine ou encore du Moyen-Orient. Résultat ? Une très jolie 3ᵉ place du prix du jury. Pas mal, non ?

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Dans son post Insta, la cheffe n’a pas caché sa fierté : représenter le Maroc dans un concours de cette envergure, c’est un peu comme être l’ambassadrice des saveurs.

D’ailleurs, l’ambassadeur Youssef Amrani a lui aussi salué la performance sur X (ex-Twitter), affirmant que cette médaille prouve que la gastronomie marocaine sait s’exporter avec élégance.

Et si on y pense bien, ce n’est pas la première fois que notre cuisine cartonne à l’international. Couscous élu plat préféré en France, tagine revisité dans les restos fusion à New York, ou encore briouates qui font fureur sur TikTok… On dirait que la darija des fourneaux parle à tout le monde.

Quand un plat comme la pastilla décroche une médaille à Washington, ce n’est pas qu’un concours gagné.

C’est tout un savoir-faire qui voyage. Et quelque part, ça fait du bien de se dire qu’entre deux tajines, on continue à briller sans en faire trop.

Finalement, la vraie victoire, c’est que notre cuisine reste notre meilleure ambassadrice. À table ou sur la scène internationale.