Trois bouchées pour se faire plaisir, pas plus
Le principe est aussi simple qu’étonnant : ne manger que trois bouchées d’un aliment jugé “plaisir” — burger, pizza, donut ou gâteau — avant de le reposer ou de le jeter. Les adeptes de cette méthode expliquent que la première bouchée sert à “dire bonjour” au goût, la deuxième à “profiter”, et la troisième à “dire au revoir”. Une approche qui, selon eux, permet de satisfaire une envie sans compromettre la silhouette.
Cette tendance s’inscrit dans la mouvance de l’alimentation en pleine conscience, qui valorise l’écoute de ses sensations et le fait de savourer chaque bouchée. Mais la limite fixée à trois bouchées seulement suscite de nombreuses critiques, notamment de la part de spécialistes de la nutrition.
Entre contrôle et frustration
Car si l’idée de ne pas se priver est séduisante, celle de s’imposer une restriction aussi rigide l’est beaucoup moins. En se forçant à s’arrêter après trois bouchées, on risque de créer une frustration qui, à terme, peut provoquer des “craquages” alimentaires. De plus, cette règle est totalement arbitraire : pourquoi trois bouchées, et pas deux ou quatre ?
Aucune étude scientifique ne valide cette méthode comme efficace pour perdre du poids ou adopter une relation saine à la nourriture. Au contraire, plusieurs chercheurs mettent en garde contre ce type de pratiques, souvent issues des réseaux sociaux, qui peuvent favoriser les troubles du comportement alimentaire (TCA).
Une tendance tournée en dérision
Une manière légère de rappeler qu’en matière d’alimentation, l’équilibre et le plaisir doivent primer sur la culpabilité et les tendances virales.












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