De ce fait, un grand nombre de youtubeurs et d'autres influenceurs ont été notifiés par cette injonction, les pressant de respecter leurs devoirs fiscaux. Pour établir cette liste spécifique, la DGI aurait exploité les données de l’Office des Changes, examinant les profils d’influenceurs possédant des actifs ou des revenus de sources étrangères non déclarés.

Une collaboration étroite entre ces deux entités a révélé plusieurs irrégularités, y compris la détention de biens à l'étranger non déclarés et la non-déclaration de certains revenus.

Des investigations plus poussées, menées avec l'aide d'organismes de régulation internationaux, ont mis en lumière l'existence de comptes bancaires cachés alimentés par des gains non déclarés.

Il est apparu que certains influenceurs avaient caché des revenus mensuels allant jusqu'à 200 000 dirhams, équivalant à 2,4 millions de dirhams par an.

Plusieurs d'entre eux n'avaient pas déclaré ces revenus, perçus via des transferts bancaires ou des mandats postaux.

En réponse, la DGI exerce désormais une pression accrue sur ces influenceurs pour qu'ils régularisent leur situation fiscale. Néanmoins, ceux qui retardent leur mise en conformité risquent la saisie de leurs biens dans le cadre des procédures de recouvrement forcé.

Cette initiative contre l'évasion fiscale des influenceurs représente un tournant majeur dans les efforts du gouvernement pour assurer l'équité fiscale et la justice économique.

Ils sont souvent sollicités par les marques pour promouvoir leurs produits ou services auprès de leur communauté en ligne.

ertains des influenceurs marocains les plus populaires couvrent des domaines tels que la mode, la beauté, le voyage, la cuisine, etc. Leur impact peut être significatif en termes de tendances, d'opinions et de comportements d'achat parmi leurs followers.

Certains exemples d'influenceurs marocains connus incluent Meryem Saci, Houda El Fatouaki, ou encore Rajaa Belmir et Saad Lamjarred.