Le département d’Ahmed Lahlimi étaye ses estimations par l’évolution probable d’un certain nombre d’indicateurs.
D’abord, la possibilité que la demande mondiale adressée au Maroc augmente, en variation annuelle, au titre de la même période, de 4,3%.
Ce qui aurait le mérite de porter la contribution de la demande extérieure nette à la croissance économique nationale à 0,9 point.
Ensuite, l’éventualité d’une progression de 3,7% des dépenses de consommation des administrations publiques.
Ce qui ferait que la contribution de la demande intérieure à la croissance du PIB s’élèverait à 2,3 points, après 2,2 points une année plus tôt. Et ce, en dépit de dépenses de consommation des ménages modérées et d’investissement en repli. Les perspectives de poursuite du recul des activités de construction en seraient la parfaite illustration.
Ce qui ferait que la contribution de la demande intérieure à la croissance du PIB s’élèverait à 2,3 points, après 2,2 points une année plus tôt. Et ce, en dépit de dépenses de consommation des ménages modérées et d’investissement en repli. Les perspectives de poursuite du recul des activités de construction en seraient la parfaite illustration.
A ce titre le Haut Commissariat au Plan avance un chiffre : le secteur enregistrerait une baisse de 3,5%, en variation annuelle, sur fond d’un alourdissement des charges d’intérêt et d’une faible reprise du marché de l’immobilier.
Et ce, au moment où, les industries manufacturières, tirées par un redressement des industries chimiques, réaliseraient une croissance de 2,1%, les perspectives de croissance de la demande internationale de fertilisants sont favorables à un redressement du commerce mondial des engrais à base phosphatée et les services , grâce à la poursuite de l’affermissement du tourisme et du transport, conserveraient leur dynamique, contribuant pour 2,3 points à la croissance économique globale.
Le tout ferait que la valeur ajoutée hors agriculture afficherait, en variation annuelle, une progression de 3,2%.
Enfin, le secteur primaire poursuivrait son redressement au rythme de 2,9% au deuxième trimestre 2023, portée par une amélioration mécanique de la production végétale, après une chute de 17% en 2022.
A ce niveau, le Haut Commissariat au Plan note que les récoltes des cultures maraîchères et des rosacés seraient en stagnation, alors que celles des céréales et des légumineuses, suite à un effet de base favorable, connaîtraient une augmentation sensible.