Le site américain Insider Monkey a récemment publié sa liste des 15 meilleurs pays africains où les femmes peuvent mener une vie épanouie en 2024. Ce classement exhaustif repose sur divers critères, notamment la qualité de vie en conformité avec la gouvernance respectant l'égalité des sexes et les valeurs humanitaires, les avantages socio-économiques, le taux de participation des femmes sur le marché du travail, ainsi que les opportunités professionnelles, le tout résultant d'analyses approfondies.

Dans ce contexte, le Maroc a grimpé à la 8e place en Afrique. Insider Monkey souligne que dans un monde façonné par la modernisation et la mondialisation, où les interactions transcendent les frontières nationales et ethniques, le Maroc se distingue comme un pays où les femmes peuvent non seulement vivre, mais aussi prospérer. Le site américain note également que malgré la persistance de pratiques traditionnelles telles que le mariage polygame, la législation récente garantit l'égalité des droits entre hommes et femmes. Ainsi, les femmes ont la liberté de choisir leur partenaire de vie, mettant en avant l'égalité des sexes. Cette démarche inclusive positionne le Maroc parmi les meilleurs pays africains où vivre en tant que femme en 2024.

En tête de ce classement se trouvent l'Afrique du Sud, suivie du Rwanda, du Botswana, du Mozambique, de la Namibie, de Madagascar, de l'Ouganda, du Maroc, de l'Angola, du Ghana, du Gabon, de la Zambie, du Burundi, du Sénégal et enfin du Zimbabwe.

Cependant, Insider Monkey souligne que malgré les progrès réalisés, les femmes africaines sont encore confrontées à des défis tels que l'accès limité à l'éducation et aux soins de santé, ainsi que la discrimination. Le site explique que de nombreux pays africains maintiennent une structure patriarcale où les hommes dominent traditionnellement, comme en témoignent des pratiques telles que l'adoption du nom de famille de l'époux après le mariage et les écarts salariaux entre les sexes.

Ainsi, le site spécialisé américain insiste sur la nécessité de continuer à œuvrer en faveur de l'égalité des sexes et à valoriser les contributions des femmes, soulignant qu'une culture plus inclusive et équitable peut émerger. Néanmoins, il reconnaît que dans certains pays africains, les femmes peuvent réaliser pleinement leur potentiel sans être entravées par des stéréotypes.