édigée sous l'intitulé "Exploiter les opportunités des systèmes d'IA sûrs et fiables pour le développement durable", cette résolution souligne l'importance de poursuivre les discussions sur des approches de gouvernance de l'IA adéquates, basées sur le droit international, inclusives et conçues pour répondre aux divers besoins et capacités des pays développés et en développement.

La résolution incite en particulier les États membres à promouvoir des systèmes d'intelligence artificielle sûrs et fiables pour relever les principaux défis mondiaux, incluant l'éradication de la pauvreté, la santé globale, la sécurité alimentaire, le climat, l'énergie et l'éducation.

Cette annonce a été faite lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU, en présence d'ambassadeurs et de représentants de plus de 50 États membres, couvrant toutes les régions du monde. Lors de cette réunion, seuls les ambassadeurs des États-Unis et du Maroc ont pris la parole pour introduire cette résolution. Le choix des États-Unis de désigner le Maroc comme principal co-sponsor de cette résolution, un fait sans précédent dans l'histoire des Nations Unies, reflète la solidité et la profondeur du partenariat stratégique et historique multidimensionnel entre Rabat et Washington.

Cela démontre également la crédibilité, la confiance et le respect dont jouit le Royaume du Maroc sur la scène internationale et au sein des Nations Unies, sous l'égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. L'ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, s'exprimant au nom des pays participants à l'initiative, a affirmé que l'IA possédait un potentiel considérable pour modeler positivement les économies, les sociétés et le monde, en insistant sur la nécessité de garantir que ses bénéfices profitent à tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. La diplomatie américaine a également souligné que la résolution propose une vision commune où les systèmes d'IA doivent être humains, fiables, éthiques, inclusifs, respectueux de la vie privée, axés sur le développement durable, la protection des droits humains et le respect du droit international.

De son côté, l'ambassadeur Hilal a salué les États-Unis pour cette initiative et pour l'implication du Royaume dès le début, mettant en avant l'importance du dialogue entre les États membres de l'ONU pour s'assurer que cette technologie de pointe serve l'intérêt public. L'ambassadeur marocain a souligné, lors des négociations sur cette résolution, la nécessité de favoriser des systèmes d'IA capables de réduire les écarts sociaux, numériques et économiques entre pays développés et en développement, plutôt que d'accroître les distances entre les individus, notamment dans les secteurs de la santé, de l'agriculture, de l'éducation, de l'action climatique et du développement économique. Hilal a également mis en exergue l'importance cruciale d'investir dans la recherche et l'infrastructure en intelligence artificielle pour réduire la fracture numérique entre les nations.

L'ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, a conclu en réitérant le soutien total du Royaume à l'avancement de la cause de l'IA et au rôle essentiel de la coopération internationale pour garantir que cette nouvelle technologie bénéficie à l'humanité dans son ensemble.