La prise de parole de Majda Moutchou au Conseil de sécurité illustre une tension persistante sur la question du Sahara et témoigne des divergences profondes entre le Maroc et l’Algérie concernant le rôle et les objectifs de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental). En dénonçant l'attitude de l'ambassadeur algérien, la Représentante marocaine a mis en lumière ce qu'elle considère être une utilisation biaisée de la diplomatie internationale pour servir des agendas politiques spécifiques. 

Une diplomate marocaine a répondu à l'ambassadeur algérien lors d'un débat au Conseil de sécurité en réfutant ses tentatives de lier la mission de la MINURSO aux droits de l'Homme, qualifiant ses propos de "manipulation politique sélective". Elle a rappelé que la MINURSO a un mandat clair de superviser le cessez-le-feu, sans composante sur les droits de l'Homme, tout en soulignant que sept missions sur onze de l'ONU n'en disposent pas non plus.

Elle a critiqué l'Algérie pour ignorer d'autres situations similaires et évoqué les violations dans les camps de Tindouf. La diplomate a également dénoncé l'usage sélectif du concept d'autodétermination par l'Algérie, en affirmant que le Sahara est une partie intégrante, historique et culturelle du Maroc. Elle a conclu en confirmant l'engagement du Maroc pour les droits de l'Homme et la coopération avec les instances onusiennes.