Le ministre Younes Sekkouri, lors de sa présentation à la Chambre des représentants, a souligné un bilan positif pour l’entrepreneuriat marocain, avec 72.343 entreprises créées au Maroc en 2025, marquant une hausse de 17,5% par rapport à 2024. Cette dynamique témoigne de la résilience et de la capacité d’adaptation des entrepreneurs marocains face aux défis économiques.
Faillites limitées malgré la croissance
En réponse à la question orale sur la hausse des faillites d’entreprises, posée par le Groupe Justice et Développement, le ministre a précisé que 15.000 entreprises ont cessé leurs activités au cours de cette même période. Ce chiffre reste relativement faible comparé à l'ampleur de la croissance des créations d'entreprises, ce qui indique que, bien que certaines entreprises rencontrent des difficultés, la majorité des nouvelles initiatives semblent bien résister.
Une meilleure régularisation des entreprises
Le ministre a également mis en lumière les progrès notables concernant les entreprises déclarant régulièrement leurs salariés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le nombre d'entreprises ayant effectué des déclarations régulières est passé de 255.000 en 2019 à 344.000 à fin 2024, soit une augmentation de 34% par rapport à la période pré-Covid. Cette hausse de régularisation reflète une tendance positive vers la formalisation de l'économie et le respect des normes sociales.
Suivi rigoureux et données fiables
Le ministre a souligné que les indicateurs de création d’entreprises et de déclarations sociales s'appuient sur des statistiques fiables, provenant de l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) et des données de la CNSS. Cette approche permet de mieux suivre les tendances économiques et de prendre des mesures adaptées pour soutenir les entrepreneurs.
Les chiffres présentés par Younes Sekkouri illustrent une évolution positive de l’écosystème entrepreneurial marocain. La croissance des créations d'entreprises, associée à une meilleure régularisation des entreprises, montre que le Maroc se dirige vers une économie plus structurée et formalisée. Toutefois, des efforts devront être fournis pour accompagner les entreprises face aux défis économiques et assurer leur pérennité.












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