Un secteur porté par les exportations et les investissements étrangers et Un avenir prometteur, mais des défis à relever
Depuis quelques années, le Maroc s'impose comme un acteur incontournable de l'industrie automobile africaine. Avec une production de 535 825 véhicules en 2023, le Royaume est devenu le deuxième producteur du continent, derrière l'Afrique du Sud et ses 633 337 unités. Pourtant, avec des ambitions affichées et une capacité industrielle en pleine montée en puissance, le Maroc pourrait bientôt ravir la première place.
En effet, les autorités marocaines ont annoncé leur objectif d’atteindre 1 million de véhicules produits par an d’ici 2025, un chiffre qui renforcerait la place du pays comme hub manufacturier régional. Cette ambition s'appuie sur un écosystème bien structuré, articulé autour des constructeurs de renom comme Renault et Stellantis, qui disposent d’usines performantes à Tanger et Kénitra. Ces groupes ont su s’appuyer sur un réseau dense de sous-traitants et d’équipementiers, facilitant ainsi l’intégration locale et la compétitivité du secteur.
L’essor de l’automobile au Maroc ne se limite pas à la production nationale. 85% des véhicules produits dans le Royaume sont destinés à l’exportation, principalement vers l'Europe. Cette forte orientation internationale s’explique par les accords de libre-échange signés avec l’Union européenne et d’autres partenaires, qui permettent aux véhicules marocains d’accéder à ces marchés sans droits de douane.
L’attractivité du Maroc repose aussi sur un coût de production compétitif, un réseau logistique performant (port de Tanger Med, autoroutes) et des incitations fiscales favorisant l’implantation des industriels. Cette stratégie a porté ses fruits, attirant de nouveaux investisseurs comme des groupes chinois et canadiens spécialisés dans la fabrication de batteries électriques, confirmant ainsi la volonté du pays de se positionner sur les segments d’avenir.
Cependant, cette croissance fulgurante ne peut ignorer l'impératif écologique. Avec la décision de l’Union européenne d’interdire la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035, le Maroc doit impérativement accélérer sa transition vers la production de véhicules électriques (VE) et hybrides.
Actuellement, le marché des VE reste embryonnaire au Maroc, mais plusieurs initiatives sont en cours. L’Association Professionnelle Intersectorielle pour la Mobilité Électrique (APIME) prévoit l’installation de 2 500 bornes de recharge d’ici 2026, tandis que le gouvernement a récemment validé 22,5 milliards de dirhams d’investissements dans la mobilité électrique.
Le pays pourrait également tirer profit de ses atouts en matière d’énergies renouvelables. Avec une capacité installée de 52% en énergies propres d’ici 2030, notamment grâce aux projets solaires et éoliens, le Maroc peut se positionner comme un acteur clé de la fabrication de batteries électriques vertes, réduisant ainsi sa dépendance aux importations et consolidant sa place dans la chaîne de valeur mondiale.
Malgré ces avancées, le Maroc doit encore surmonter plusieurs obstacles pour s’imposer comme le leader africain de l’automobile. Parmi les défis majeurs figurent :
En effet, les autorités marocaines ont annoncé leur objectif d’atteindre 1 million de véhicules produits par an d’ici 2025, un chiffre qui renforcerait la place du pays comme hub manufacturier régional. Cette ambition s'appuie sur un écosystème bien structuré, articulé autour des constructeurs de renom comme Renault et Stellantis, qui disposent d’usines performantes à Tanger et Kénitra. Ces groupes ont su s’appuyer sur un réseau dense de sous-traitants et d’équipementiers, facilitant ainsi l’intégration locale et la compétitivité du secteur.
L’essor de l’automobile au Maroc ne se limite pas à la production nationale. 85% des véhicules produits dans le Royaume sont destinés à l’exportation, principalement vers l'Europe. Cette forte orientation internationale s’explique par les accords de libre-échange signés avec l’Union européenne et d’autres partenaires, qui permettent aux véhicules marocains d’accéder à ces marchés sans droits de douane.
L’attractivité du Maroc repose aussi sur un coût de production compétitif, un réseau logistique performant (port de Tanger Med, autoroutes) et des incitations fiscales favorisant l’implantation des industriels. Cette stratégie a porté ses fruits, attirant de nouveaux investisseurs comme des groupes chinois et canadiens spécialisés dans la fabrication de batteries électriques, confirmant ainsi la volonté du pays de se positionner sur les segments d’avenir.
Cependant, cette croissance fulgurante ne peut ignorer l'impératif écologique. Avec la décision de l’Union européenne d’interdire la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035, le Maroc doit impérativement accélérer sa transition vers la production de véhicules électriques (VE) et hybrides.
Actuellement, le marché des VE reste embryonnaire au Maroc, mais plusieurs initiatives sont en cours. L’Association Professionnelle Intersectorielle pour la Mobilité Électrique (APIME) prévoit l’installation de 2 500 bornes de recharge d’ici 2026, tandis que le gouvernement a récemment validé 22,5 milliards de dirhams d’investissements dans la mobilité électrique.
Le pays pourrait également tirer profit de ses atouts en matière d’énergies renouvelables. Avec une capacité installée de 52% en énergies propres d’ici 2030, notamment grâce aux projets solaires et éoliens, le Maroc peut se positionner comme un acteur clé de la fabrication de batteries électriques vertes, réduisant ainsi sa dépendance aux importations et consolidant sa place dans la chaîne de valeur mondiale.
Malgré ces avancées, le Maroc doit encore surmonter plusieurs obstacles pour s’imposer comme le leader africain de l’automobile. Parmi les défis majeurs figurent :
- L’intégration accrue de la production locale, afin de réduire la dépendance aux importations de composants.
- Le renforcement de la formation des ressources humaines, pour accompagner l'évolution technologique du secteur.
- L’adaptation rapide aux nouvelles réglementations environnementales, afin d’assurer la compétitivité des exportations marocaines sur les marchés internationaux.












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