4 millions de visiteurs en 3 mois
L’envolée n’est pas un hasard. Le contexte mondial est plutôt en mode “open sky” : apaisement des tensions géopolitiques, inflation plus douce, et un regain général du tourisme international. Mais ce sont surtout les efforts nationaux qui font la différence : campagnes de promotion ciblées, montée en puissance des vols low cost, événements culturels à la chaîne et une diaspora marocaine toujours fidèle au bled (près de 1,9 million de visiteurs !).
En bonus ? La diversification des offres régionales : du désert de Merzouga aux ruelles bleues de Chefchaouen, en passant par les festivals de Marrakech, le Maroc vend du rêve toute l’année. Les professionnels du secteur, eux, se frottent les mains, mais certains tirent déjà la sonnette d’alarme : recettes en devises en hausse de seulement 2,4 %, malgré la masse d’arrivées. En cause ? L’explosion du tourisme low cost et des séjours courts ou familiaux à faible dépense.
Le deuxième trimestre s’annonce tout aussi chaud, avec l’arrivée de l’été, des festivals, et de nouvelles lignes aériennes. Mais le vrai défi reste la qualité : plus de visiteurs, oui, mais mieux dépensiers. Les discussions autour d’un modèle touristique plus rentable, plus durable, commencent à agiter les coulisses. En ligne de mire ? 2030… et la Coupe du monde !