L’épicentre du tremblement de terre, de magnitude 7 sur l’échelle de Richter selon le Centre national pour la recherche scientifique et technique (Cnrst), est situé dans la province du Haouz, au Sud-ouest de Marrakech.

Il s’agirait du plus puissant tremblement de terre qui a touché le royaume, dont le foyer a été estimé à 18,5 kms de profondeur. Il a été ressenti jusqu’à Rabat, Casablanca, Agadir et Essaouira.

Les pertes humaines ont été enregistrées « dans les provinces et communes d'Al-Haouz, Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant », selon le communiqué du ministère de l’intérieur.

Les secours ont été déployés pour venir en aide aux victimes, avec l’appui de volontaires, dans un remarquable élan de solidarité dont témoignent les vidéos qui ont circulé dans la nuit du 9 septembre sur les réseaux sociaux.

Ces mêmes images permettent de constater les importants dégâts matériels infligés par la secousse tellurique aux bâtiments dans les agglomérations touchées, à l’exemple de Marrakech.

Une véritable panique s’est emparée des habitants de plusieurs villes et villages touchés par le séisme dans le centre du Maroc, certaines personnes ayant préféré passer la nuit en dehors de leurs logements, de crainte qu’une réplique ne vienne abattre les toits de leurs maisons sur leurs têtes.

Contrairement à Al Hoceima, secouée par un séisme meurtrier en 2004, qui avait fait 628 morts, la province d’Al Haouz n’est pas située à côté d’une plaque tectonique. Il s’agit donc d’une secousse tellurique intra-plaque, beaucoup plus rare que les séismes inter-plaques.