Un cadre bancaire dédié au financement collaboratif
En 2024, le financement participatif, plus connu sous le nom de crowdfunding, a franchi une étape décisive au Maroc avec son intégration officielle dans le paysage financier national. Selon le rapport annuel de supervision bancaire publié par Bank Al-Maghrib, trois sociétés opérant dans ce secteur ont reçu leur agrément au cours de l’année, dont une dédiée exclusivement au financement par le biais de dons.
Ces nouvelles entités, entièrement digitales, s’inscrivent dans une dynamique de soutien à l’écosystème entrepreneurial, notamment aux startups, aux très petites entreprises (TPE) et aux projets porteurs d’un impact social ou citoyen. La Banque centrale souligne que ces plateformes innovantes sont appelées à jouer un rôle de catalyseur dans le développement économique inclusif, en facilitant l’accès au financement alternatif.
Dans cette optique, Bank Al-Maghrib a activement accompagné le lancement de ces plateformes, en collaboration avec les établissements bancaires, pour mettre en place les mécanismes nécessaires à la gestion des fonds collectés. Parmi ces dispositifs figure l’ouverture de comptes bancaires spéciaux pour les projets ayant obtenu un financement via ces plateformes.
La loi encadrant le financement participatif impose aux sociétés gestionnaires de plateformes l’obligation d’ouvrir, pour chaque projet financé, un compte bancaire dédié auprès d’un établissement financier. Ce cadre opérationnel, validé par Bank Al-Maghrib, repose sur des règles précises visant à garantir la traçabilité, la transparence et la sécurité des flux financiers.
Voici les principales modalités mises en place :
Création d’un compte collecteur centralisateur : chaque société gestionnaire de plateforme doit ouvrir un compte bancaire principal distinct pour chaque forme de financement (don, prêt ou investissement) ;
Ouverture d’un compte spécifique par projet : chaque initiative financée dispose d’un compte spécial, rattaché au compte centralisateur, assurant une séparation nette des fonds ;
Traçabilité des opérations : tous les transferts entre le compte central et les comptes projets (versements, remboursements, restitutions, frais) sont enregistrés, identifiés et encadrés par des procédures claires ;
Digitalisation intégrale des flux : les ordres de paiement, les transferts de fonds et les mouvements sont entièrement automatisés et gérés en ligne ;
Transparence et suivi renforcé : les plateformes sont tenues de transmettre aux banques les informations relatives aux porteurs de projets, et d’assurer un contrôle rigoureux des fonds collectés, remboursés ou retournés aux contributeurs.
Avec l’arrivée officielle du crowdfunding, le Maroc amorce une diversification bienvenue de ses sources de financement, en dehors des circuits bancaires traditionnels. Ce nouveau canal offre des perspectives intéressantes pour les porteurs de projets innovants, les entrepreneurs sociaux et les investisseurs souhaitant contribuer à des initiatives à fort impact local.
L’implication de Bank Al-Maghrib dans le cadrage et le lancement de ces plateformes témoigne d’une volonté de régulation proactive, alliant innovation et sécurité. Reste désormais à suivre l’évolution de ce secteur émergent, et à observer comment les citoyens marocains s’en empareront pour financer, ensemble, les projets de demain.
Ces nouvelles entités, entièrement digitales, s’inscrivent dans une dynamique de soutien à l’écosystème entrepreneurial, notamment aux startups, aux très petites entreprises (TPE) et aux projets porteurs d’un impact social ou citoyen. La Banque centrale souligne que ces plateformes innovantes sont appelées à jouer un rôle de catalyseur dans le développement économique inclusif, en facilitant l’accès au financement alternatif.
Dans cette optique, Bank Al-Maghrib a activement accompagné le lancement de ces plateformes, en collaboration avec les établissements bancaires, pour mettre en place les mécanismes nécessaires à la gestion des fonds collectés. Parmi ces dispositifs figure l’ouverture de comptes bancaires spéciaux pour les projets ayant obtenu un financement via ces plateformes.
La loi encadrant le financement participatif impose aux sociétés gestionnaires de plateformes l’obligation d’ouvrir, pour chaque projet financé, un compte bancaire dédié auprès d’un établissement financier. Ce cadre opérationnel, validé par Bank Al-Maghrib, repose sur des règles précises visant à garantir la traçabilité, la transparence et la sécurité des flux financiers.
Voici les principales modalités mises en place :
Création d’un compte collecteur centralisateur : chaque société gestionnaire de plateforme doit ouvrir un compte bancaire principal distinct pour chaque forme de financement (don, prêt ou investissement) ;
Ouverture d’un compte spécifique par projet : chaque initiative financée dispose d’un compte spécial, rattaché au compte centralisateur, assurant une séparation nette des fonds ;
Traçabilité des opérations : tous les transferts entre le compte central et les comptes projets (versements, remboursements, restitutions, frais) sont enregistrés, identifiés et encadrés par des procédures claires ;
Digitalisation intégrale des flux : les ordres de paiement, les transferts de fonds et les mouvements sont entièrement automatisés et gérés en ligne ;
Transparence et suivi renforcé : les plateformes sont tenues de transmettre aux banques les informations relatives aux porteurs de projets, et d’assurer un contrôle rigoureux des fonds collectés, remboursés ou retournés aux contributeurs.
Avec l’arrivée officielle du crowdfunding, le Maroc amorce une diversification bienvenue de ses sources de financement, en dehors des circuits bancaires traditionnels. Ce nouveau canal offre des perspectives intéressantes pour les porteurs de projets innovants, les entrepreneurs sociaux et les investisseurs souhaitant contribuer à des initiatives à fort impact local.
L’implication de Bank Al-Maghrib dans le cadrage et le lancement de ces plateformes témoigne d’une volonté de régulation proactive, alliant innovation et sécurité. Reste désormais à suivre l’évolution de ce secteur émergent, et à observer comment les citoyens marocains s’en empareront pour financer, ensemble, les projets de demain.
Les trois premières plateformes de crowdfunding officiellement agréées en 2024 par Bank Al‑Maghrib au Maroc sont :
Kiwi Collecte spécialisée dans le financement par don, agréée début mars 2024, cette plateforme cible principalement des projets culturels, sportifs et sociaux, et collabore avec Attijariwafa Bank pour la gestion des fonds
Akkan opérant dans les catégories prêt et investissement, cette plateforme vise à soutenir les PME et startups à fort impact social et entrepreneurial. Elle dispose d’agréments pour le prêt et l’investissement et travaille en partenariat avec une banque comme la BCP
Alif identifiée comme la troisième société agréée par Bank Al‑Maghrib en 2024 pour le crowdfunding. Son agrément figure aux côtés de ceux de Kiwi Collecte et Akkan dans le bilan de plus d’un an après le lancement de ces premières plateformes
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Akkan opérant dans les catégories prêt et investissement, cette plateforme vise à soutenir les PME et startups à fort impact social et entrepreneurial. Elle dispose d’agréments pour le prêt et l’investissement et travaille en partenariat avec une banque comme la BCP
Alif identifiée comme la troisième société agréée par Bank Al‑Maghrib en 2024 pour le crowdfunding. Son agrément figure aux côtés de ceux de Kiwi Collecte et Akkan dans le bilan de plus d’un an après le lancement de ces premières plateformes
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