L’accusation est claire : les tôles d’acier importées d’Égypte sont vendues à des prix inférieurs aux coûts de production, créant ainsi un déséquilibre majeur sur le marché marocain.
La hausse impressionnante des importations – ayant triplé en seulement un an – dépasse les 6 000 tonnes à fin mai 2024, menaçant directement la compétitivité des producteurs locaux. L’enquête couvre une période d’un an, de juillet 2023 à juin 2024, et se concentre spécifiquement sur les tôles d’acier utilisées dans divers secteurs stratégiques tels que la construction et l’industrie électroménagère.
Le dumping, défini comme la vente de produits à des prix inférieurs à leur coût de production, représente une menace sérieuse pour l'économie marocaine. Il suffit de regarder les chiffres pour s’en rendre compte : la marge de dumping constatée dépasse largement le seuil autorisé de 2 %, mettant en évidence la nécessité d’une réponse forte. Le Maroc, en tant qu’acteur économique en développement, ne peut se permettre une telle fragilisation de ses industries. Les répercussions sur la sidérurgie sont déjà visibles avec une baisse des performances en termes de ventes et de rentabilité chez les producteurs locaux. Cela soulève une question cruciale : comment préserver la compétitivité du Made in Morocco face à une concurrence internationale souvent déloyale ?
L'acier n'est pas la seule victime de cette concurrence injuste. Le secteur textile, par exemple, fait face à une pression croissante due aux importations massives en provenance d’Asie. Des produits à très bas prix inondent le marché marocain, mettant à mal les producteurs locaux incapables de rivaliser en termes de coûts. Il en va de même pour d’autres industries comme celle des appareils électroménagers, avec l’exemple des fours électriques importés à des prix imbattables, rendant la concurrence marocaine presque obsolète.
Même le secteur agricole, pourtant fleuron de l’exportation marocaine, n’est pas épargné. Les importations de produits agricoles à des prix cassés, comme les tomates, perturbent l’équilibre du marché intérieur, obligeant les autorités à envisager des actions de protection supplémentaires.
La réaction marocaine s'inscrit dans une volonté de défendre une économie locale encore fragile face à des pratiques commerciales abusives. Toutefois, il est nécessaire de se poser plusieurs questions : ces mesures sont-elles suffisantes ? Quelle est la meilleure stratégie pour protéger les entreprises marocaines sans pour autant nuire aux relations commerciales internationales ?
Le Maroc doit non seulement faire face à la concurrence déloyale, mais aussi évoluer dans un cadre commercial international complexe où le protectionnisme peut parfois se retourner contre l’économie.
La situation pousse à s'interroger sur l’efficacité des mesures antidumping en place. Les enquêtes, telles que celle sur l’acier égyptien, suffiront-elles à endiguer le phénomène ou ne représentent-elles qu’une première étape dans une lutte plus globale ? La réponse à ces questions repose en grande partie sur la capacité du Maroc à renforcer sa compétitivité à l’échelle internationale tout en protégeant son marché intérieur.
Derrière ces mesures de protection se joue également la question de la souveraineté économique du Maroc. Protéger les industries locales, c’est aussi assurer la pérennité des emplois et le maintien d’un tissu économique diversifié. Toutefois, la mondialisation impose des choix difficiles, notamment lorsqu'il s'agit de trouver un équilibre entre ouverture économique et protection des intérêts nationaux.
L’avenir du Made in Morocco dépendra en grande partie de la capacité du pays à naviguer dans ces eaux troubles, à protéger ses secteurs stratégiques sans pour autant céder aux sirènes du protectionnisme excessif. Le défi est immense, mais nécessaire pour garantir un développement économique soutenable et durable.
Le dumping, défini comme la vente de produits à des prix inférieurs à leur coût de production, représente une menace sérieuse pour l'économie marocaine. Il suffit de regarder les chiffres pour s’en rendre compte : la marge de dumping constatée dépasse largement le seuil autorisé de 2 %, mettant en évidence la nécessité d’une réponse forte. Le Maroc, en tant qu’acteur économique en développement, ne peut se permettre une telle fragilisation de ses industries. Les répercussions sur la sidérurgie sont déjà visibles avec une baisse des performances en termes de ventes et de rentabilité chez les producteurs locaux. Cela soulève une question cruciale : comment préserver la compétitivité du Made in Morocco face à une concurrence internationale souvent déloyale ?
L'acier n'est pas la seule victime de cette concurrence injuste. Le secteur textile, par exemple, fait face à une pression croissante due aux importations massives en provenance d’Asie. Des produits à très bas prix inondent le marché marocain, mettant à mal les producteurs locaux incapables de rivaliser en termes de coûts. Il en va de même pour d’autres industries comme celle des appareils électroménagers, avec l’exemple des fours électriques importés à des prix imbattables, rendant la concurrence marocaine presque obsolète.
Même le secteur agricole, pourtant fleuron de l’exportation marocaine, n’est pas épargné. Les importations de produits agricoles à des prix cassés, comme les tomates, perturbent l’équilibre du marché intérieur, obligeant les autorités à envisager des actions de protection supplémentaires.
La réaction marocaine s'inscrit dans une volonté de défendre une économie locale encore fragile face à des pratiques commerciales abusives. Toutefois, il est nécessaire de se poser plusieurs questions : ces mesures sont-elles suffisantes ? Quelle est la meilleure stratégie pour protéger les entreprises marocaines sans pour autant nuire aux relations commerciales internationales ?
Le Maroc doit non seulement faire face à la concurrence déloyale, mais aussi évoluer dans un cadre commercial international complexe où le protectionnisme peut parfois se retourner contre l’économie.
La situation pousse à s'interroger sur l’efficacité des mesures antidumping en place. Les enquêtes, telles que celle sur l’acier égyptien, suffiront-elles à endiguer le phénomène ou ne représentent-elles qu’une première étape dans une lutte plus globale ? La réponse à ces questions repose en grande partie sur la capacité du Maroc à renforcer sa compétitivité à l’échelle internationale tout en protégeant son marché intérieur.
Derrière ces mesures de protection se joue également la question de la souveraineté économique du Maroc. Protéger les industries locales, c’est aussi assurer la pérennité des emplois et le maintien d’un tissu économique diversifié. Toutefois, la mondialisation impose des choix difficiles, notamment lorsqu'il s'agit de trouver un équilibre entre ouverture économique et protection des intérêts nationaux.
L’avenir du Made in Morocco dépendra en grande partie de la capacité du pays à naviguer dans ces eaux troubles, à protéger ses secteurs stratégiques sans pour autant céder aux sirènes du protectionnisme excessif. Le défi est immense, mais nécessaire pour garantir un développement économique soutenable et durable.












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