M. Baraka a déclaré que l'un des facteurs qui expliquent le ciblage du Maroc est qu'il « a réussi à convaincre les superpuissances, comme les États-Unis, l'Espagne, l'Allemagne et la France, de son offre d’autonomie, tandis que d'autres pays ont retiré leur reconnaissance de la république fictive, tandis que les pays africains et Les pays arabes ont ouvert des consulats dans les régions du sud.
 
Le leader a estimé que cette dynamique positive au niveau de la gestion du dossier du Sahara "signifie que nous sommes proches de la seule solution possible, qui est l'autonomie sous souveraineté marocaine".
 
Il a souligné que l'attaque visant son pays « n'est pas seulement diplomatique, mais prend des formes multiples, et affecte les constantes de la nation, les symboles du pays et l'esprit national des Marocains, dans l’intérêt de ceux qui s'accrochent à perpétuer la situation telle qu'elle est."
 
Il a également estimé que la position du Maroc comme "partie de la solution pour la sécurité énergétique en Europe et en Afrique est le deuxième facteur qui explique ce ciblage".

A cet égard, il a déclaré : « Il y a aujourd'hui le gazoduc Nigéria-Maroc, pour lequel un protocole d'accord a été signé entre la CEDAO (la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), le Nigéria et le Maroc, qui permettra d'abord au gaz d'atteindre le Maroc, puis vers l'Europe, c'est-à-dire qu'il y aura une autre source.

Cela résoudra également les problèmes de 400 millions d'Africains dans 13 pays africains par lesquels passera le gazoduc, ce qui contribuera à résoudre le problème de l'électricité de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. , où seulement 50 % de la population est connectée à l'électricité ».
 
Le ministre pense que le gazoduc maroco-nigérian résoudrait le problème du développement, notamment pour l'industrie des pays africains par lesquels il passerait. Il a également évoqué la position du pays au niveau de l'hydrogène vert, notant que le Maroc "dispose de grandes énergies, que ce soit dans le domaine de l'éolien ou de l'énergie solaire", en référence aux grands ports dont il dispose, comme Tanger Med, Nador et Dakhla, qui, selon lui, fournissent « des zones importantes pour l'exportation ».
 
Concernant le problème de la sécurité alimentaire, Baraka a estimé que le positionnement du Maroc comme « une partie de la solution au problème de la sécurité alimentaire, à la lumière de la crise des engrais que connaît le monde, reste un autre facteur qui explique son ciblage », et a expliqué que « le Maroc est un acteur majeur et influent au niveau de la problématique de la sécurité alimentaire », notant qu'« il aide de nombreux pays africains à développer leur agriculture, à améliorer ses revenus, et à assurer la stabilité de leurs populations, et ainsi confronter l'immigration clandestine en provenance des pays subsahariens, notamment avec les changements climatiques.
 
A l'issue de son tour d'horizon des facteurs ciblant le Maroc, Baraka a salué la politique intérieure de son pays, soulignant que le Maroc a su mener à bien une "véritable transition démocratique sous la monarchie constitutionnelle", à un moment où d'autres pays brandissent les mots d'ordre de démocratie, alors que la réalité de la situation confirme leur immersion dans l'autoritarisme, à la limite du dire.
 
Source : aawsat.com