Phénomène mondial sur smartphone, Free Fire s’invite pour la première fois dans le programme officiel des tournois du Morocco Gaming Expo.

L’éditeur singapourien Garena, bien décidé à mettre le feu à la scène e-sport africaine, sort l’artillerie lourde : tournoi les 2 et 3 juillet, showdown de créateurs de contenu venus du Moyen-Orient et d’Afrique, et rencontres autour des métiers du gaming. Oui, c’est du sérieux.

Mais pourquoi ça fait autant de bruit ? Parce que ce n’est pas qu’une partie entre potes. C’est du level up pour toute une génération qui joue, crée, stream et rêve d’en vivre. Et cette année, c’est chez nous que ça se passe.

Longtemps resté en coulisses, le royaume monte enfin sur scène. Et quelle scène ! Le Palais des Sports du Complexe Prince Moulay Abdellah à Rabat va se transformer en temple du gaming du 2 au 6 juillet.

Entre les stands high-tech, les claviers RGB, les « Yallah ça lag ! », et les cafés débordants d’ados en hoodie, l’ambiance promet d’être électrique.

Ce salon, soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, n’est pas juste un événement : c’est un signal.

Le Maroc prend le virage du numérique et veut se faire une place dans le circuit e-sport international.

Le ministre Mehdi Bensaid l’affirme : « L’engagement des jeunes dans l’économie numérique est une priorité ». Traduction ? Les gamers d’aujourd’hui sont peut-être les entrepreneurs de demain.

Garena ne cache pas ses ambitions locales : accompagner les talents marocains, créer des ponts avec les écoles et associations, booster la formation en game design et en création de contenu.

Et franchement, ça tombe bien. Entre les gamers de Derb Ghallef, les streamers de Salé et les collectifs de Casablanca, la scène est déjà là. Elle ne demande qu’à exploser.

On connaît tous un cousin qui a monté un setup gaming dans sa chambre, ou une copine qui fait des tutos sur TikTok entre deux parties de Battle Royale. Aujourd’hui, ils ont leur terrain de jeu.

Ce tournoi n’est peut-être qu’un début. Si l’élan continue, pourquoi ne pas imaginer un vrai circuit national ?

Des ligues locales, des clubs e-sport dans les quartiers, des coachs gaming au lycée ? Bon, on s’emballe un peu, mais ce qui est sûr, c’est que le Maroc est enfin prêt à “respawn” dans le monde du jeu vidéo. Et cette fois, il ne joue plus en solo.