Un parlementaire marocain en prison pour trafic de drogue

Un parlementaire, également président d’une chambre de commerce et d’industrie, a été arrêté puis écroué dans le cadre d’une enquête de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) sur un réseau de trafic international de drogue.

L’arrestation de l’élu intervient dans le cadre d’une enquête déclenchée par la BNPJ à la suite de l’interpellation d’un homme soupçonné d’être le coordinateur d’un réseau de trafic de drogue. Lors d’une perquisition au domicile de celui-ci, les enquêteurs avaient procédé à la saisie d’une importante quantité de cocaïne.

Un deuxième individu, ancien parlementaire et ex-membre de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et une troisième personne soupçonnée d’avoir participé à des opérations de trafic de drogue depuis le port de Tanger, et depuis des plages de la côte atlantique, entre Sidi Rahal et El Jadida ont été, eux aussi, écroués, rapporte le quotidien arabophone Assabah.

Plusieurs indices laissent croire que notre pays est actuellement en proie à une recrudescence du trafic de drogue 

Dernière affaire en date,  des investigations qui  sont en cours et qui «secouent» le port de Tanger.

Les éléments de la Brigade Nationale de Police Judiciaire enquêtent, effectivement , sur les causes qui ont conduit à la réussite d’une opération internationale de drogue à travers le port de Tanger.

La semaine dernière,la Police espagnole a pu mettre la main sur 3 tonnes de résine de cannabis réparties sur plusieurs camions immatriculés au Maroc et fraichement débarqués dans le port d’Algésiras.

Quelles failles les trafiquants ont-ils pu exploiter pour déjouer l’attention de la douane et des services de sureté au port de Tanger ?

C’est l’énigme que les enquêteurs tentent de résoudre.

Pour rappel , ces dernières années des officiers de Police et de La Gendarmerie Royale avaient été confondus et mis sous les verrous .

C'est dire les efforts continus de la DGSN pour mettre trafiquants et " ripoux " hors d'état de nuire , et ce même lorsqu'ils réussissent à se " réfugier " au Parlement !

A ce sujet ,  pour aller de l'avant les ministères de  l'Intérieur et celui de la Justice sont devant la responsabilité d'ouvrir des investigations à propos de " l'argent sale "  utilisé en politique pour les besoins des campagnes électorales vendues " clefs en main "!

Hafid FASSI FIHRI