L’une des particularités des Domaines, c’est leur modèle : aucun intermédiaire, ou très peu. Les produits sont cultivés, récoltés, transformés et distribués sous la même entité.

Concrètement, cela permet : une meilleure traçabilité, moins de transport, des produits souvent plus frais, et une cohérence entre la manière dont ils sont cultivés et la manière dont ils sont vendus.

Ce n’est pas forcément du “haut de gamme” dans le sens marketing du terme : c’est surtout un concept agricole maîtrisé de bout en bout.

Plusieurs raisons expliquent l’intérêt croissant pour Les Domaines, surtout dans des grandes villes où la question de la qualité alimentaire devient centrale.

1. La fraîcheur. Les fruits et légumes sont généralement mis en rayon juste après récolte, parfois le lendemain. Pour beaucoup de clients, c’est l’un des arguments principaux.

2. La cohérence agricole. Les produits vendus proviennent des fermes des Domaines Agricoles, un acteur historique du Maroc. Quel que soit le produit, son origine est claire, ce qui rassure une partie des consommateurs.

3. La variété; on y retrouve : fruits & légumes, produits laitiers (comme les gammes Joudia), huiles d’olive, miel, volailles, viandes, jus, confitures, produits de terroir marocain. Cela crée une alternative aux supermarchés classiques, avec une sélection centrée sur le local.

Sans entrer dans l’éloge, il faut reconnaître une chose : dans un pays agricole comme le Maroc, disposer d’espaces où l’on peut acheter des produits issus directement des exploitations nationales est une démarche utile.

À une époque où les consommateurs posent plus de questions sur : ce qu’ils mangent, comment c’est produit, d’où ça vient, et quel est l’impact environnemental, … des initiatives comme Les Domaines trouvent naturellement leur place.

Beaucoup de Marocains ignorent encore l’existence de ces boutiques, souvent perçues comme “niches”. Pourtant, elles montrent que la distribution alimentaire au Maroc peut aussi s’appuyer sur des circuits courts et maîtrisés, et que cela peut coexister avec les grandes surfaces classiques.

Ce n’est pas une révolution, ni un phénomène marketing. C’est simplement une alternative structurée, ancrée dans les ressources agricoles du pays, et qui répond à une demande croissante de confiance, de fraîcheur et de transparence.