Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), les hospitalisations ont augmenté de 24% à la mi-août par rapport aux deux semaines précédentes.

Cependant, la plupart des cas sont bénins, avec des symptômes similaires à ceux d'un rhume ou d'une grippe.

La surveillance des eaux usées indique également une augmentation des cas, surtout dans l'ouest et le nord-est du pays. 

Des écoles dans des États comme le Kentucky et le Texas ont dû fermer temporairement en raison d'une augmentation des cas parmi les élèves et le personnel.

Cette recrudescence rappelle que le virus reste une menace pour la communauté, comme en témoigne un cluster récent au conseil municipal de Nashville.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi 18 août, surveiller de près un nouveau variant du virus du Covid-19, le BA.2.86, même si, "pour l’heure, l’impact potentiel de ses nombreuses mutations est inconnu". Aucune corrélation n’a été établie entre la recrudescence de cas et l’apparition de ce nouveau variant.

L’OMS a décidé de classer ce nouveau variant "dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du très grand nombre (supérieur à 30) de mutations du gène Spike qu’il porte", écrit-elle dans son bulletin épidémiologique dédié à la pandémie de Covid et diffusé le 17 août.

Depuis début mai, l’OMS ne considère plus la pandémie comme une urgence sanitaire mondiale, "le virus continue de circuler dans tous les pays, continue de tuer et continue de changer", a souligné la semaine dernière son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Pour l’heure, le BA.2.86 a seulement été détecté en Israël, au Danemark, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de l’université de Genève : 

"Toutes les raisons de penser que le Covid-19 allait revenir cet automne et cet hiver dans l’hémisphère nord
le coronavirus n’a pas cessé de circuler dans l’hémisphère sud durant tout notre été leur hiver".