Il a affirmé que la seule méthode valable pour remporter ce défi est celle du travail constant et a insisté sur l’importance de cette approche.

Au cours de cette séance, le wali a détaillé sa feuille de route visant à résoudre les problèmes auxquels la capitale économique du pays est actuellement confrontée. Il a identifié quatre priorités, tout en gardant à l’esprit les grands événements internationaux à venir, notamment dans le domaine sportif, tels que la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030, qui nécessitent une mise à niveau des infrastructures.

Les priorités définies par Mhidia comprennent en premier lieu la problématique de l’eau, suivie de près par l’emploi, le transport, et la question de l’habitat insalubre. Pour résoudre le problème du chômage, le wali préconise la création de nouvelles zones industrielles dans chaque ville de la région afin d’offrir des opportunités d’emploi aux jeunes demandeurs.

Réputé pour son sérieux et sa fermeté, le wali Mhidia a déjà effectué plusieurs sorties sur le terrain et s’est engagé à résoudre rapidement les problèmes urgents de la région, notamment en prenant des mesures telles que le remplacement de responsables au sein de la wilaya, notamment des chefs de service, accusés de retards dans la réalisation de certains projets et de lourdeurs bureaucratiques.

Ces changements interviennent seulement une semaine après le refus du wali d’accepter la nomination d’une architecte controversée à la direction de l’urbanisme, de l’habitat et du patrimoine au sein du Conseil de la ville, proposition faite par la maire de Casablanca, Nabila Rmili.

M. Mhidia est non seulement lauréat de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Douai en 1981, mais également diplômé de l’Institut Supérieur du Béton Armé de Marseille, où il a terminé ses études en 1982. Ces institutions, renommées à l’échelle internationale, ont contribué à forger l’expertise technique de M. Mhidia, faisant de lui un professionnel recherché dans le domaine des travaux publics.

Sa récente nomination en tant que Wali de la région de Casablanca-Settat, ainsi que gouverneur de la préfecture de Casablanca, n’est que le dernier chapitre d’une série d’importantes affectations à travers le Royaume.

En 2019, il a été Wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Mais son expérience ne se limite pas à cette région. Il a également été à la tête de la région de Rabat-Salé-Kénitra en 2017, de l’Oriental en 2012, et de Marrakech-Tensift-Al Haouz en 2010, sans oublier Taza-Al Hoceima-Taounate en 2007.

Mais avant ces affectations de Wali, M. Mhidia avait déjà fait preuve de leadership dans d’autres postes clés. Il a notamment été gouverneur de la préfecture de Skhirate-Témara en 2002 et Directeur de la Société de l’Aménagement de Sala Al-Jadida en 1996.

Avant d’embrasser une carrière administrative, M. Mhidia a démontré ses compétences techniques. En 1993, il était Chef de division de l’Entretien, de l’Exploitation et de la Sécurité des routes, et en 1987, il était directeur provincial des Travaux publics à Azilal.

M. Mohamed Mhidia est sans nul doute une figure emblématique de l’Administration marocaine. Son parcours, riche et varié, témoigne de sa capacité à répondre aux défis à chaque étape de sa carrière, que ce soit dans le domaine technique ou administratif. Sa contribution au développement régional du Maroc est incontestable et mérite d’être mise en lumière.