Rabat, 6 mars 2025 – La Confédération Marocaine des TPE-PME exprime de vives inquiétudes quant aux modalités de mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour l’emploi, dotée de 15 milliards de dirhams, dont 12 milliards (soit 80 % du budget) sont censés être destinés aux Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises. L'organisation déplore son exclusion des consultations, alors même que ces entreprises représentent plus de 75 % de la main-d'œuvre du pays.
Une initiative bien accueillie, mais une exécution contestée
Si la Confédération salue l’intention gouvernementale de renforcer le rôle des TPE-PME dans l’économie nationale, elle dénonce une concertation biaisée, où seul le patronat, représenté par la CGEM, a été impliqué. Selon elle, ce manque d'inclusivité compromet la transparence et l’équité dans la répartition des fonds.
Déjà en décembre 2024, la Confédération avait alerté sur le risque d’une captation des aides par les grandes entreprises, aux dépens des petites structures. Une crainte renforcée par l’absence de critères clairs de sélection et de distribution des fonds.
Un risque de récupération politique
À quelques mois des élections communales et législatives, la Confédération met en garde contre une possible instrumentalisation du programme à des fins électoralistes. Elle redoute que les subventions ne soient accordées qu’aux entreprises proches des partis au pouvoir, comme ce fut le cas, selon elle, avec le programme « Ana Moukawil ». Lancé il y a deux ans avec une enveloppe de 600 millions de dirhams pour soutenir 100 000 entrepreneurs, ce programme n’aurait, d’après la Confédération, eu aucun impact tangible sur les TPE-PME.
Des revendications claires pour garantir l’efficacité du plan
Face à cette situation, la Confédération Marocaine des TPE-PME exige :
Une participation active aux discussions sur la feuille de route pour garantir une représentativité équilibrée.
Une clarification des critères d’attribution des aides, afin de s’assurer qu’elles bénéficient aux entreprises les plus vulnérables.
Une transparence absolue dans la gestion des fonds, pour éviter toute dérive électoraliste.
Un contrôle rigoureux de la mise en œuvre, incluant la publication de rapports réguliers et une supervision impliquant la société civile.
Une meilleure coordination entre les ministères concernés (Emploi, Finances, Industrie, Investissement) pour maximiser l’impact du programme.
Une simplification des démarches administratives, afin de faciliter l’accès aux aides et éviter les lourdeurs bureaucratiques.
Un appel à un soutien équitable et transparent
Alors que les TPE-PME jouent un rôle fondamental dans la lutte contre le chômage et le développement économique, leur marginalisation dans la conception des politiques publiques risque d’affaiblir l’efficacité de la feuille de route pour l’emploi. La Confédération Marocaine des TPE-PME appelle donc le gouvernement à rectifier le tir et à garantir une gestion plus inclusive et équitable des fonds alloués.
Une initiative bien accueillie, mais une exécution contestée
Si la Confédération salue l’intention gouvernementale de renforcer le rôle des TPE-PME dans l’économie nationale, elle dénonce une concertation biaisée, où seul le patronat, représenté par la CGEM, a été impliqué. Selon elle, ce manque d'inclusivité compromet la transparence et l’équité dans la répartition des fonds.
Déjà en décembre 2024, la Confédération avait alerté sur le risque d’une captation des aides par les grandes entreprises, aux dépens des petites structures. Une crainte renforcée par l’absence de critères clairs de sélection et de distribution des fonds.
Un risque de récupération politique
À quelques mois des élections communales et législatives, la Confédération met en garde contre une possible instrumentalisation du programme à des fins électoralistes. Elle redoute que les subventions ne soient accordées qu’aux entreprises proches des partis au pouvoir, comme ce fut le cas, selon elle, avec le programme « Ana Moukawil ». Lancé il y a deux ans avec une enveloppe de 600 millions de dirhams pour soutenir 100 000 entrepreneurs, ce programme n’aurait, d’après la Confédération, eu aucun impact tangible sur les TPE-PME.
Des revendications claires pour garantir l’efficacité du plan
Face à cette situation, la Confédération Marocaine des TPE-PME exige :
Une participation active aux discussions sur la feuille de route pour garantir une représentativité équilibrée.
Une clarification des critères d’attribution des aides, afin de s’assurer qu’elles bénéficient aux entreprises les plus vulnérables.
Une transparence absolue dans la gestion des fonds, pour éviter toute dérive électoraliste.
Un contrôle rigoureux de la mise en œuvre, incluant la publication de rapports réguliers et une supervision impliquant la société civile.
Une meilleure coordination entre les ministères concernés (Emploi, Finances, Industrie, Investissement) pour maximiser l’impact du programme.
Une simplification des démarches administratives, afin de faciliter l’accès aux aides et éviter les lourdeurs bureaucratiques.
Un appel à un soutien équitable et transparent
Alors que les TPE-PME jouent un rôle fondamental dans la lutte contre le chômage et le développement économique, leur marginalisation dans la conception des politiques publiques risque d’affaiblir l’efficacité de la feuille de route pour l’emploi. La Confédération Marocaine des TPE-PME appelle donc le gouvernement à rectifier le tir et à garantir une gestion plus inclusive et équitable des fonds alloués.












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