Le président de l'Université Cadi Ayyad, Belaid Bougadir, a souligné l'engagement du Maroc envers les sciences spatiales, rappelant que l'Observatoire astronomique de l'Oukaïmeden est une source constante de découvertes importantes. Ces découvertes ne stimulent pas seulement la recherche scientifique mais enrichissent également la base de connaissances globale en matière d'astronomie.

Le rôle du Maroc dans le domaine spatial est d'autant plus pertinent qu'il intervient dans des secteurs vitaux tels que l'agriculture, le changement climatique, l'environnement et l'aménagement maritime. Les images et les données recueillies de l'espace sont désormais considérées comme des ressources précieuses pour le développement économique et social.

L'AFAS 2024 ne se contente pas de souligner les contributions marocaines. Elle offre aussi une plateforme pour que les politiciens, les bailleurs de fonds et les chercheurs africains et internationaux puissent présenter des innovations et discuter des tendances, des défis et des solutions dans ces domaines scientifiques. Cette conférence a également mis l'accent sur l'importance de la collaboration et du partage scientifique à travers le continent, favorisant ainsi la création d'un réseau dynamique pour la mobilité des chercheurs et des étudiants.

Parmi les invités internationaux, l'astrophysicien de la NASA, Kartik Sheth, a relevé l'enthousiasme et l'attrait croissants pour les sciences spatiales et astronomiques en Afrique. Selon lui, cette dynamique est indicatrice d'une réelle passion et d'un intérêt marqué pour ces disciplines, essentielles à la compréhension de notre univers et au-delà.

En outre, le développement de programmes éducatifs avancés au Maroc illustre l'engagement du pays en faveur d'une formation scientifique de haute qualité. Cela est crucial non seulement pour former la prochaine génération de scientifiques africains, mais aussi pour assurer une présence significative de l'Afrique sur la scène scientifique internationale.

L'AFAS 2024 représente donc bien plus qu'une simple conférence. Elle est le symbole d'un mouvement pan-africain en faveur du progrès scientifique et de l'intégration des sciences spatiales dans les stratégies de développement national. À travers ces efforts, l'Afrique ne se contente pas de participer à la conversation scientifique mondiale; elle cherche à en devenir un acteur principal, témoignant de l'importance croissante du continent dans le domaine de l'astronomie mondiale.