L'objectif déclaré est de renforcer les contrôles migratoires et de réguler le flux de voyageurs, même pour ceux en transit. Cette décision, communiquée par le ministère des Affaires étrangères espagnol, souligne l'importance accordée à un contrôle strict des entrées sur le territoire Schengen, même pour les passagers en transit.

Cette demande spécifique s'inscrit dans un contexte plus large de préoccupations liées à la gestion des flux migratoires. En imposant des exigences strictes, Madrid cherche à éviter tout engorgement potentiel des services d'immigration, notamment à l'aéroport international de Madrid. La décision suggère également une volonté de réduire la dépendance à long terme vis-à-vis des ressources d'immigration et de renforcer les contrôles aux frontières européennes.

Cette initiative soulève des questions sur la coordination et la coopération entre l'Espagne et le Maroc en matière de gestion des flux migratoires. Alors que Madrid cherche à protéger ses frontières et à optimiser ses processus d'immigration, le Maroc est confronté au défi délicat de trouver un équilibre entre la coopération internationale et la préservation de ses propres intérêts nationaux. La situation met en évidence les enjeux complexes auxquels les nations doivent faire face pour assurer une gestion efficace des migrations à l'échelle mondiale.