Une diaspora célébrée mais parfois mal perçue
Mais cette célébration institutionnelle se heurte à une réception plus ambivalente dans la société. Certains Marocains résidents voient dans ces retours une forme de privilège : facilité d’accès aux ressources, double citoyenneté, passeport étranger. D’autres s’inquiètent de visions religieuses importées, parfois plus rigoristes que celles qui s’expriment dans le pays. À l’inverse, nombre de Marocains de retour sont déconcertés par les libertés de mœurs, la vitalité culturelle ou la complexité bureaucratique qu’ils découvrent ou redécouvrent.
Une fracture d’imaginaires
Vers une souveraineté inclusive
- Souveraineté économique : faire de la diaspora non pas seulement une source de devises, mais un partenaire d’innovation, notamment dans les secteurs stratégiques du numérique, de l’IA et des industries créatives.
- Souveraineté culturelle : valoriser la mémoire partagée, qu’elle soit transmise à Rabat, Paris, Montréal ou Bruxelles, et refuser toute hiérarchie implicite entre les vécus.
- Souveraineté numérique : développer des plateformes marocaines qui relient les Marocains du dedans et du dehors, et qui favorisent une intelligence collective, à la fois enracinée et ouverte.
Construire un récit commun
En vérité, le Maroc n’a pas besoin d’opposer ses identités, mais de tisser entre elles un récit partagé : celui d’un peuple pluriel, enraciné et en mouvement, qui sait conjuguer héritage et modernité. C’est ce récit qui fondera une souveraineté marocaine inclusive, numérique et culturelle, capable d’affronter les défis de demain.












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