Miss Rose 2025 à Kelâat M’Gouna
Mais ce lundi soir, c’est une autre senteur qui a électrisé les lieux : celle de la fierté.
Celle qu’a fait naître Fatima Zahra El Barmaki, fraîchement couronnée Miss Rose 2025, sous les youyous d’une foule conquise et les flashs d’un salon devenu légendaire.
Une rose, une couronne, une région en fête
Il célèbre aussi un art de vivre, une culture amazighe bien enracinée, et surtout, des femmes puissantes et engagées. La Miss Rose ? Ce n’est pas juste une couronne de pétales sur la tête.
C’est une mission : incarner la beauté locale, maîtriser les techniques de distillation, être un visage, une voix, une ambassadrice.
Quand le Maroc rayonne depuis Tinghir
Fatima Zahra El Barmaki, 21 ans, originaire de Kelâat M’Gouna, a devancé ses concurrentes, Hafida Amekhchoune et Fatima Dardar, dans une compétition où il ne suffisait pas d’avoir un joli sourire.
Il fallait aussi briller par sa culture générale, sa communication, et sa capacité à parler de distillation comme d’autres parlent de make-up.
« C’est une grande fierté pour moi de représenter ma région. Ici, la rose est plus qu’une fleur, c’est notre identité », a-t-elle confié, émue, après sa victoire.
Festival, paillettes et développement durable
En mettant en avant la filière de la rose comme levier de développement durable, le Salon incarne l’ambition de faire pousser l’économie locale autant que les rosiers.
Et entre deux troupes gnaouies ou hassanies, les visiteurs croisent des coopératives féminines, des stands de cosmétiques bios, et des débats sur l'avenir de l’agriculture verte.
Et si c’était ça, le vrai chic marocain ?
Alors, la prochaine fois qu’on vous dit que les concours de beauté, c’est dépassé, répondez juste : “Kelâat M’Gouna, 2025. Ça te parle ?”












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