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Mon voisin rêve de la mort de quelqu’un !


Dans les tréfonds de ses nuits sans étoiles,
La mort danse, silhouette dans le voile.
Chaque rêve un cri, l'écho de mes batailles,
Ombres qui s'entremêlent, en lui s'entaille.

Sous la lune, les songes sont des armures,
Cachant des vérités trop dures à murmurer.
Dans le silence, ses peurs s'assurent,
Un refrain mélancolique pour pleurer.



Par Adnane Benchakroun

Dans l'ombre épaisse de son lit, mon voisin,
Tourmenté, s'éveille au cœur de la nuit noire,
Son esprit hanté par un lugubre avoir,
Rêve de la mort, ce spectre assassin.

Lorsque l'aube efface les peurs anciennes,
Il reste captif d'un songe effroyable,
Qui le tient éveillé, inapaisable,
Perdu dans les limbes de pensées lointaines.

« Ce n'est qu'un rêve », dit-je à voix basse,
En cherchant du calme, un répit dans l'air frais,
Mais les visions reviennent, impitoyables,
Chaque nuit plus fortes, plus tenaces.

Il me demande alors ce que veut cette mort,
Quelle est la clé de ce mystère absorbant ?
Est-ce un avertissement ou un châtiment,
Ou un simple mirage au confin du port ?

Sous le poids des ombres, il griffonne,
Sur des pages blanches, ses visions nocturnes,
Espérant déchiffrer les contours taciturnes,
Les échos d'un subconscient qui résonne.

Il parle, partage ses peurs avec un autre ami,
Cherchant à démêler ce nœud complexe,
Une conversation pour alléger l'annexe,
De ce rêve qui le suit, qu'il subit.

Mais le cauchemar persiste, sans cesse,
Hantant ses jours comme il tourmente ses nuits,
Une aide plus forte alors il requiert,
Espoir d'apaiser ce mal qui presse.

Il va voir un sage, un guide en ces terres,
Un professionnel de l'âme, du cœur,
Espérant comprendre l'origine de sa peur,
Et calmer la tempête, et calmer l'éther.

Le sage écoute, son regard profond,
Et parle enfin : « La mort en songe est un symbole,
Une métaphore de changements, pas une idole,
Pas un présage obscur, mais un horizon. »

Ainsi guidé, mon voisin trouve un peu de paix,
Apprenant que la mort n'annonce pas la fin,
Mais une transformation, un nouveau chemin,
Où peurs et ombres se dissolvent, faits.

Car la vie est un tissu de rêves et d'éveils,
Où chaque ombre rencontrée, chaque peur surmontée,
Nous enseigne, nous façonne, parfois nous éprouve,
Dans ce grand théâtre où chacun joue son rôle, sans pareil.

Ce poème nous parle de poésie, mélancolie, rêve, mort, nuit, peur, transformation, songe, spectacle




Mardi 7 Mai 2024


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