Cette annonce intervient dans un contexte de demande record, avec près de 20 millions de requêtes enregistrées lors de la phase actuelle de vente. Toutefois, cette catégorie à prix réduit ne représentera que 10 % du quota alloué à chaque fédération, limitant fortement le nombre de billets réellement accessibles à ce tarif, souvent à quelques centaines de places seulement.
Plusieurs organisations de supporters dénoncent une manœuvre d’apaisement tardive, estimant que la FIFA n’a revu sa politique qu’en réaction au tollé international. Elles rappellent notamment que la candidature conjointe des États-Unis, du Canada et du Mexique promettait initialement des billets d’entrée à 21 dollars, un engagement aujourd’hui bien éloigné de la réalité.
De son côté, la FIFA affirme avoir « entendu les retours » et explique que ce réajustement vise à soutenir les supporters fidèles accompagnant leur sélection tout au long du tournoi. L’instance annonce également la fin de la tarification dynamique, qui faisait varier les prix selon la demande, ainsi que la suppression de certains frais administratifs pour les fans dont l’équipe serait éliminée avant les phases finales.
Première édition à 48 équipes, la Coupe du monde 2026 devrait générer plus de 10 milliards de dollars de revenus pour la FIFA. Malgré ce potentiel financier colossal, la gestion et la communication autour de la billetterie ont profondément écorné l’image de l’organisation auprès du grand public.












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