Vingt-huit ans après France 98, le Maroc retrouvera donc la Seleçao et l’Écosse lors de la phase de groupes, pour une édition nord-américaine accueillie par les États-Unis, le Canada et le Mexique.

En juin 1998, le Maroc avait signé un éclatant succès (3-0) contre l’Écosse, mais avait vu sa qualification s’envoler après la victoire surprise de la Norvège face au Brésil (2-1). Une page qui reste encore vive dans la mémoire collective.

Pour Carlo Ancelotti, désormais sélectionneur du Brésil, le Maroc est l’équipe la plus redoutable du groupe C. Il s’est montré élogieux après le tirage au sort, soulignant les « excellents résultats » et le parcours « fantastique » de la sélection lors du Mondial 2022, conclu à une historique quatrième place.

« Le Maroc joue bien, possède un entraîneur fantastique et une génération très forte », a déclaré l’Italien, convaincu que le duel face aux Lions sera « difficile ».

L’Écosse, également rééditée sur la route du Maroc, accueille ce tirage avec enthousiasme. Son sélectionneur, Steve Clarke, a qualifié le groupe de « fantastique », heureux d’affronter trois sélections majeures issues de continents différents.

Quant au sélectionneur d’Haïti, Sébastien Migné, il s’attend à un duel rude : « Le Maroc a des joueurs de très haut niveau et reste sur une série record de 18 victoires consécutives. Ce match ne sera pas facile », a-t-il reconnu, tout en annonçant qu’il observera attentivement les Lions lors de la prochaine CAN.

Le sélectionneur national, Walid Regragui, a assuré que son groupe abordera ce Mondial avec un double mot d’ordre : respect des adversaires et détermination totale.

« Nous allons tout donner pour rendre fiers nos supporters », a-t-il déclaré.

Le technicien insiste sur l’importance d’assumer désormais le statut du Maroc, demi-finaliste de la dernière édition, et d’ambitionner au minimum une qualification au tour suivant.

Plusieurs anciennes figures du football national se disent confiantes quant aux chances des Lions de l’Atlas.
 

• Mohamed Timoumi, légende du football marocain, estime que les chances du Maroc sont « fortes », affirmant que l’équipe a gagné un respect mondial grâce à la qualité de sa génération actuelle.

• Il insiste cependant sur la nécessité d’une préparation rigoureuse, sur les plans mental, physique et tactique, pour espérer surpasser l’épopée de Qatar 2022.

• Khalid Raghib souligne que le Maroc ne doit plus se contenter d’un simple passage en seizièmes, mais viser un maintien durable dans le cercle des grandes nations.

• Hicham Aboucherouane rappelle que le Maroc est désormais « un adversaire à prendre au sérieux », porté par des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats.

L’édition 2026 sera la première à être organisée conjointement par trois pays et à accueillir 48 sélections. Au total, 104 matchs seront disputés : 78 aux États-Unis, 13 au Canada et 13 au Mexique.