La Russie envisage d’interdire complètement WhatsApp, déjà privé de ses appels depuis août, poussant ses millions d’utilisateurs vers Max, une nouvelle messagerie locale développée par VK.

Présentée comme une super-application capable de tout gérer – de l’administration aux commandes du quotidien – Max est critiquée par des avocats qui dénoncent un outil potentiellement non chiffré et facilitant la surveillance étatique. Depuis le 1er septembre, tous les nouveaux smartphones doivent l’intégrer par défaut, signe d’une volonté politique de réduire la dépendance aux plateformes étrangères.

Malgré cela, de nombreux Russes hésitent, attachés à leurs historiques de conversations et inquiets pour leurs libertés numériques. Le débat illustre un climat où sécurité, contrôle et vie privée s’entrechoquent.