L’école dans l’entreprise : un modèle d’avenir
Je plaide pour une nouvelle forme d’apprentissage : l’école dans l’entreprise. Ce modèle repose sur un principe simple : la connaissance prend toute sa valeur lorsqu’elle se confronte à la pratique. Il ne s’agit plus d’apprendre pour ensuite agir, mais d’apprendre en agissant, au cœur même des organisations.
Ce modèle a montré son efficacité : les diplômés formés en alternance ou en mode projet développent des compétences transversales, une meilleure compréhension du monde professionnel et une capacité d’adaptation bien supérieure. Ils deviennent des tisseurs d’intelligences, capables de relier la technologie, la stratégie et la dimension humaine.
Du diplôme statique au savoir vivant
C’est le sens du système apprenant vivant que je défends : un écosystème où universités, entreprises, institutions et citoyens co-produisent les connaissances, et où chaque individu devient à la fois apprenant et contributeur. Le diplôme y perd son statut de sésame social pour devenir une preuve de transformation personnelle et collective.
De la rente cognitive à la souveraineté cognitive
Cette souveraineté exige :
- Une école ouverte sur le monde du travail, connectée à la réalité économique et sociale.
- Des entreprises conscientes de leur rôle éducatif, accueillant et formant en continu.
- Et une culture de la complexité, qui valorise la créativité, l’éthique et la pensée critique.
Un projet commun pour la France et le Maroc
Dans les deux contextes, l’école dans l’entreprise offre une voie concrète et humaniste. Elle permet de former des profils hybrides, capables d’allier savoirs technologiques et compréhension du réel, et de faire de chaque lieu de travail un espace d’apprentissage partagé.
Ne renonçons pas à l’étude, refaisons-la
La vraie évolution n’est pas de “ne plus faire d’études”, mais de refaire l’école dans la vie, dans les entreprises, dans la cité à l’ère de l’intelligence artificielle, là où se construisent désormais les savoirs vivants et les intelligences collectives.
Par Dr Az-Eddine Bennani












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